Découvrez pourquoi voyager SEUL fait PEUR à 99% des gens

Voyager seul ? Mais t’es complètement chtouf !

Chaque fois c’est la même musique qui revient, un refrain qui se répète sans fin. La dernière fois, quand je puis parti en voyage pendant 3 mois à l’étranger (1 mois en Inde, 1 mois en Thaïlande et 1 mois au Népal) avec une inconnue, j’en ai pris plein les oreilles.

Quoi, mais t’es fou ? Tu pars 3 mois en sac à dos dans ces pays là ? Mais l’Inde, c’est un des pays les plus pauvres du monde, tu risques de te faire tuer là-bas. Et si on te capture ? Moi, je paie pas la rançon hein. Et comment tu vas faire pour survivre dans ce pays. Ils sont pas civilisés les hindous tu sais.

Je vous jure les amis, c’est véridique. Ce sont des inepties entendues à plusieurs reprises. Et encore, je vous détaille pas tout….

Ben déjà, pour commencer je vais aller faire un tour sur le site survivre.com et puis je verrais bien hein, vous inquiétez pas pour moi. Ça va bien se passer.

A les entendre, on aurait dit que j’allais voir des personnes du Moyen-Age. Il y a un tel écart entre la perception des gens, leurs CROYANCES et la réalité.

Je ne pouvais m’empêcher de leur répondre des trucs du genre « Mais qu’est-ce t’en sais ? T’y es déjà allé ? ». 99% des gens partent du principe que voyager à l’étranger, de surcroît seul relève de l’inconscience générale et revêt un caractère dangereux certain.

Les gens raisonnent toujours avec des « si ». Ils ne peuvent s’empêcher de projeter sur vous leurs visions limitées, leurs croyances primitives, leur négativité. Ils ne peuvent s’empêcher d’avoir peur et de fantasmer dessus au point de créer de véritables ectoplasmes mentaux.

Et si il arrive ceci ou cela, tu feras quoi ? Et si blabblabla ? Alors, j’ai envie de dire « et si t’arrêtais de dire des conneries ??? ».

A ces gens là, je leur dis à chaque fois que je ne raisonne pas avec des « si ». Je m’adapte à la situation du moment, et je vis le moment présent.

Et si je profitais tout simplement d’un agréable moment ? Et si je vivais un rêve éveillé ? Et si je rencontrais gens formidables ? Et si je réalisais mes rêves car, oui, je rêve, j’aime prendre des risques et ça me plaît !

Pourquoi toujours imaginer le pire ? Sans déconner, c’est une manie. Les gens sont d’un pessimisme à faire peur. Oui, car perso, c’est surtout ça qui me fait peur : le pessimisme des gens, c’est vraiment flippant !!!

Tu ne sais absolument pas ce qu’il va se passer, ta peur est complètement IRRATIONNELLE. Tu ne peux pas et pourras JAMAIS SAVOIR tant que tu n’auras pas vécu l’expérience, alors JUST DO IT non de Dieu ! Juste fais le ! Ose, expérimente, kiffe ta life quoi !!

Voyager seul ? Remettons dans son contexte

Pour en revenir au voyage de 3 mois, déjà il faut savoir que ma famille me prend depuis un petit moment maintenant pour un taré, voire un illuminé, au mieux un déglingo rêveur qui a toujours la tête dans les étoiles et qui plane. Perso, je préfère avoir la tête dans les étoiles, que la tête enterrée comme une autruche, mais bon passons.

Donc on ajoute à cela un voyage de 3 mois à l’étranger dans des pays considérés comme primitifs par les sociétés occidentales dite modernes. Et on ajoute le fait de partir avec une inconnue. (Je connaissais pas la nana 3 mois avant, mais j’avais senti un bon feeling alors well done).

Je fonctionne comme ca moi, à l’instinct. C’est mon carburant. Je fonce, je me pose pas de questions. Je préfère écouter mon cœur que ma tête et me masturber le cerveau.

Des membres de ma famille avaient parié sur le fait que j’allais rentré au bout de 15 jours, que j’allais me prendre le chou avec la nana. Bien sûr, ils ont perdu. C’était prévisible.

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Pour couronner le tout, ils croyaient que j’allais jamais réussir à faire le Tour des Annapurnas, et franchir le col à 5416 m. Non, mais ils étaient sérieux ??? Je savais très bien que c’était pour moi une simple formalité, et ça m’a bien fait rigoler quand je suis rentré de voyage. Déjà quand je leur donnais des nouvelles, ils en revenaient pas, mais au retour, ils étaient scotchés. Disons que ça leur a servi de leçon.

J’ai toujours trouvé ça formidable, la capacité des gens à douter des capacités de son prochain. Mieux à le juger et le rabaisser. C’est bien connu, les gens croient toujours mieux vous connaître que vous-même. Ils ne sont pas dans votre tête, ont encore moins vécu votre passé, n’ont pas vos yeux, votre vision du monde. Mais, cela ne les empêche pas de croire mieux vous connaître. J’ai appris à laisser parler les gens. Ils se rendent compte de leurs erreurs de perception plus tard.

Mais bon, c’était encore une fois prévisible, c’était pour moi un simple sourire intérieur de voir leur réactions car, au fond, je m’en foutais éperdument de savoir qu’ils me croyaient ou pas. J’ai toujours su avoir confiance en moi. J’ai donc toujours ignoré l’opinion et surtout le jugement des autres, quand je sentais que ça ne faisait pas écho dans mon cœur.

Enfin bref.

Voyager seul au Pérou, c’est trop cool !

Une fois n’est pas coutume, j’annonce donc à mes proches que je pars en voyage seul au Pérou pendant 1 mois en sac à dos. Comme d’habitude, une espèce de pseudo psychose semble s’installer chez certains. Mais euh t’es sûr ? Mais c’est dangereux quand même hein ? Et s’il t’arrives quelque chose ?

1 / Alors primo, faut arrêter à un moment donné de penser que partir loin, c’est dangereux

Mon père a été tué à 2 pas de chez lui, un accident de la route. Une chauffarde lui a coupé la route. Pourtant, il a bourlingué mon père, il est parti aux 4 coins du monde. Alors il n’y a pas besoin de partir loin pour mourir. Et ça je le savais déjà depuis belle lurette. Avec de type de raisonnement, autant rester chez soi et ne pas vivre. Et encore, même en restant chez soi, un arbre peut tomber sur la maison, ou un orage peut arriver. Ce raisonnement est donc ABSOLUMENT CON et infondée. Et illogique même. Ce n’est qu’une pseudo croyance irrationnelle de plus.

2/ Deuxio, voyager seul, ça te permet de te ressourcer

Les gens ont peur d’être seuls, et donc de partir seul. Pourquoi ? Parce qu’ils n’ont pas le courage nécessaire (ou plutôt il ne réussissent pas à le trouver), ils manquent de confiance en eux. Ils n’ont pas de volonté et sont victimes d’un mouvement d’inertie, dépensant une quantité faramineuse d’énergie à essayer de se justifier, s’inventer et raconter des histoires. Se bercer d’illusions.

Se mentir à soi-même. Oui, le cerveau adore faire travailler les neurones à justifier de manière rationnelle les émotions, qui elles, sont irrationnelles. Contrairement à ce que la société veut nous faire croire, l’humain à la base n’a rien de rationnel, notre carburant de base, c’est le cœur et il fonctionne aux émotions. C’est un dopage naturel, plus sain que les stéroïdes. Mais bon, le cerveau étant en permanence sollicité (en vérité plutôt agressé) par la publicité, les dogmes et systèmes de croyances, il ne peut s’empêcher de justifier ces émotions de manière rationnelle en faisant appel aux pensées.

Bref, je m’égare. Voyager seul est VITAL POUR MOI. Ça me ressource en énergie. Plus ça va, plus les gens ont tendance à me pomper de l’énergie. Heureusement pas tous, il y en a qui me nourrissent. Mais bon, que voulez-vous, le pessimisme étant un sport national, il y beaucoup plus de chances de croiser un pessimiste qu’un optimiste (voire un réaliste). Ils ne peuvent s’empêcher de se plaindre, se complaire dans leur malheur et croient ainsi se donner de l’importance. C’est vraiment pathétique ce disque qui se répète sans fin. Quel intérêt au final ?

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3/ Tercio, voyager seul, c’est connaître la liberté

Quand je suis tout seul, je suis libre. Voyager seul, c’est la liberté absolue pour moi.
J’ai tendance d’une manière générale à être anti-groupe pour plusieurs raisons. Comme je l’explique dans ma méthode, les groupes ont tendance à être stupides. Le QI d’une personne dans un groupe décroit en fonction du nombre de personnes. C’est inversement proportionnel. C’est le fameux effet mouton aka la stratégie du mouton que nos chers politiques (escrocs ?) aiment bien. Manipulation de masse quand tu nous tiens.

Un exemple tout couillon lors de mon dernier voyage. Je rencontres des personnes fort sympatriques, on décide donc de faire un partie du voyage ensemble. Seulement voilà, il vient un moment où un mouvement d’inertie se fait sentir. Vu que j’ai horreur de perdre mon temps, je décide donc de prendre les choses en main. Je demande donc à chacun et chacune ce qu’ils désirent faire.

La réponse classique est « ben n’importe, comme vous voulez ». Ok, donc tout le monde s’en fout (ou plutôt personne n’ose s’exprimer), donc je prends les devants. Je leur dis de me suivre, je cherche une adresse de restaurant (oui car pour infos, il était genre 16h de l’après midi et on avait toujours pas graillé. Vu que je ne fais pas la grève de la faim, je voulais manger).

On trouve finalement une adresse pour manger, mais au bout d’1h de marche. Bon je reconnais que quand j’ai un objectif en tête, j’y fais pas gaffe mais il parait que je marche vite, je trace et je suis tellement déterminé que je ne regarde même pas pour traverser, les gens s’arrêtent tous seuls. Donc, on avait pas mal marché à bonne allure, sous un soleil de plomb il faut bien le reconnaître.

Je sentais les esprits échauffés lors du repas. J’essayais donc de faire parler les gens car je privilégie la communication dans la mesure du possible. Je sentais une tension de fond plutôt chiante. J’ai donc décidé à la suite du repas que chacun a quartier libre pour le reste de l’après-midi. A la fin de la journée, les tensions se sont dissipées car chacun a retrouvé sa liberté. Vous voyez, c’est ça le problème. Quand t’es en groupe, faut composer avec chacun. Et c’est très rare que tout le monde ait EXACTEMENT les mêmes envies que toi au même moment.

Sans compter les « tamalous », véritables relous invétérés des voyages. Un qui a mal au cul, une autre qui a mal à la tête, une autre qui a ses ragnagnas (désolé mesdames et mesdemoiselles)… bref, tu pars avec une équipe entouré de bras cassés.

4 / Voyager seul, c’est rencontrer des gens formidables

Cela peut paraître paradoxal mais, voyager seul est une véritable opportunité pour rencontrer du monde. En fait, c’est la nature même du voyage. C’est bien connu : les voyages se prêtent aux rencontres. Et quand tu voyages seul, tu t’ouvres encore plus, et les autres aussi. C’est logique en fait.

Quand tu voyage seul, tu vas parfois avoir besoin d’aide pour demander ton chemin. Cela t’obliges à t’ouvrir. Des personnes qui voient un voyageur seul, auront tendance à l’aborder plus facilement. Par curiosité souvent. Ils se posent sûrement la question « mais comment se fait-il que ce mec là ou cette nana soit seul(e) ?.

Bon, si vous êtes une nana, on en parle même pas. Les gars les voient comme une cible de choix, leurs esprits prédateurs est en pleine ébullition.

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Quand je suis parti 3 mois à l’étranger, je suis en réalité parti 2 mois avec une compagne de voyage mais j’ai finis le dernier mois tout seul au Népal. Elle voulait pas faire le trek et sa zone de confort lui manquait.
Et ben, vous savez quoi, c’est à ce moment là où je me suis le plus éclaté ! C’est exactement à ce moment-là où j’ai fais pleins de rencontres. Des chinois, des suédois… En Thaïlande, j’étais sorti un soir tout seul, pour boire une bière et se balader. Rien de plus. C’est exactement à ce moment-là que j’ai rencontré une fille. La serveuse du bar s’est assise à ma table, m’a servi ma bière dans un sceau à champagne (abusé, c’est bien la première fois que je buvais une bière dans un sceau à champagne). Et elle se foutait totalement des autres clients. Je ne vous raconte pas la suite bien sûr hum hum :)

Il y a des moments comme cela qui paraissent surréalistes. En vérité, c’est surtout que nous sommes ouverts et réceptifs. Quand nous sortons de notre zone de confort, quand nous décidons de prendre des risques. L’Univers le sent, l’Univers tout entier conspire à vous surprendre.

Voyager seul, c’est la classe

Je pense qu’il y a aussi une croyance sur le fait que voyager seul, c’est la loose. Les gens pensent que voyager seul, c’est comme aveu de faiblesse. Regarde cette personne, la pauvre, elle ne doit pas avoir d’amis. C’est triste quand même….

C’est faux.

Voyager seul, c’est la classe. Voyager seul, c’est être responsable. Voyager seul, c’est se prendre en main. C’est le symbole de l’indépendance.

En fait l’approche du voyage reflète bien le fonctionnement d’une société. Les gens sont habitués à vivre en communauté. En France, cette habitude atteint un paroxysme au point que c’est le pays de l’assistanat généralisé.

Les gens qui bossent payent pour que des gens aient le droit ne pas travailler, tout en gagnant de l’argent. Si t’as besoin d’un conseil, tu demandes à quelqu’un. Si t’as un pépin, tu t’en prends à quelqu’un.

En voyage, quand t’es en groupe, t’es comme un mouton dans une meute, tu te déplaces rassuré. Tu privilégie la sécurité au détriment de la liberté. Celui qui préfère sacrifier sa liberté au détriment de sa sécurité ne mérite ni l’un ni l’autre.

Quand tu voyages seul, et que t’as un pépin, tu te démerdes. Tu te sors les doigts du cul et t’avances. Tu te fais confiance.

Amusez-vous à faire l’expérience. Prenez 2 personnes totalement différentes : l’une ayant l’habitude de voyager seule ou étant indépendante, et l’autre ayant l’habitude des voyages organisés (et aseptisés), et étant toujours accompagnée ou assistée. Faites leur vivre une situation inconnue au potentiel stressant.

Par exemple, elles doivent se rendre d’un point A à un point B en X minutes ou heures et se débrouiller toutes seules. Ou elles doivent faire dans 2 heures une conférence sur le sujet tartampion à X personnes.

Il y a fort à parier que la personne indépendante, même si elle ne l’a jamais fait, gère mieux le stress et soit mieux organisée.

Voyager seul, c’est lâcher prise

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Le véritable voyage se passe hors des sentiers battus. Voyager seul est aussi un puissant moyen de méditer.

Quand vous voyagez seul, vous avez l’occasion de lâcher prise.

C’est le moment idéal pour en profiter pour se déconnecter. Facebook, Twitter, tous les réseaux sociaux. Les mails etc… Quand je suis parti 3 mois en voyage à l’étranger, je me limitais à envoyer des mails 1 seule fois par semaine. Du coup, j’en profitais pour consulter mes mails vite fait. Au maximum, je passais 1 heure par semaine sur Internet.

Pour poursuivre cette réflexion, je vous invite à consulter l’article d’un pote qui vous montre 7 raisons de voyager seul au moins une fois dans sa vie.
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