Voyage Thaïlande : Bangkok – Phuket – Iles Similan

7 Janvier 2014 : Bangkok – Phuket – Iles Similan

Dans ce pays ce n’est pas comme l’Inde, tu négocies moins les prix notamment dans les grandes villes.

Par exemple lorsqu’on était arrivé la veille à l’aéroport, un homme nous a arrêté pour nous demander où on allait.

On pensait qu’il allait nous demander quelque chose, en réalité il n’en était rien, il voulait juste nous rendre service.

Levés 10h, devant quitter la guesthouse et ne sachant pas où aller on hésitait à partir dans le nord ou le sud de la Thaïlande. Nous sommes donc allés au Southern terminal bus pour se décider. Au départ on pensait aller dans le nord à la rivière kwai et finalement à la dernière minute nous avons changé d’avis pour aller dans le sud. Nous avons pris un bus pour un montant de 543 bath pour aller à Phuket. Départ 14h30, arrivée à 4h30 du matin.

La vie en Thaïlande est plus chère qu’en Inde et les thaïlandais parlent peu anglais.

Nous avons donc pris un bus avec un air conditionné maximum.

Sachez que dans tous les bus c’est comme ça, il est impossible de l’arrêter et la couverture que l’on nous donne ne suffit pas.

Nous avons donc mal dormi.

Arrivés à 4h30 du matin à la station de bus de Phuket, je suis allée chercher auprès des thaïs un bus pour rejoindre la ville qui permettait d’aller aux îles Similan.

8 Février 2014 : Iles similan

Pendant que je recherchais un guichet prenant en charge les tickets de bus, les thaïs se moquaient de moi car très peu parlaient anglais.

J’ai cherché pendant 45 minutes une solution jusqu’à qu’une personne me renseigne et m’indique de prendre un bus direction Tablamu à 5h30 du matin.

En rentrant dans le bus, nous avons demandé au chauffeur de nous indiquer l’arrêt et manque de bol le chauffeur a changé pendant le trajet.

De plus personne ne parlait anglais là encore… j’ai pété un plomb.

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Nous avons fini par sortir du bus au pifomètre quand ma flamme jumelle a demandé où on était au chauffeur.

Nous sommes alors sortis du bus et nous avons pris par la suite par coup de bol deux motos accompagnés de deux habitants qui nous ont amené à l’endroit où on devrait prendre le speed boat pour gagner l’île.

Finalement nous n’étions qu’à quelques kilomètres, heureusement !

Les synchronicités se sont multipliées car en arrivant à Tablamu nous avons eu le juste temps pour réserver et partir en bateau.

Après 1h30 de trajet, nous nous sommes arrêtés sur une île où nous avons fait de la plongée avec un masque, un tuba et des palmes.
L’ile était paradisiaque, avec du sable blanc, de gros rochers, une eau transparente, de quoi faire rêver !
La plongée a duré 40 minutes.

Nous avons ensuite été sur une autre île pendant 1h30 pour profiter de la plage et manger, c’était magnifique mais beaucoup de touristes.

Sur une troisième île nous avons aussi fait de la plongée et nous avons enfin regagné une dernière île où nous allions passer notre séjour.

La plage est magnifique, l’eau était chaude et propre, malgré la présence de bateaux jusqu’à 16h à cause des visites journalières des touristes.

Arrivés sur place, nous nous sommes installés dans une tente, les wc et les douches étaient communes pour 550 bath la nuit. On s’est baladé et baigné rapidement.
Il y avait l’eau qui montait en fin d’après-midi. Ici c’était parfait, pas de méduses…

A partir d’une certaine heure on avait la plage pour nous tout seul quasiment vers 16h.

Les Similan c’est aussi bien que les Maldives, c’est aussi impressionnant, grandiose et inoubliable et pas cher.

A un moment donné Loulou a décidé de se doucher je suis donc restée à la plage profitant de regarder les coraux.
La plage était pour moi une façon de me ressourcer devant l’eau et les horizons que j’observais.

Le soir nous avons mangé dans le seul restaurant de l’ile un repas ultra pimenté, pire qu’en Inde.

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Aujourd’hui j’ai réalisé que si j’avais à voyager seule je n’aurais pas eu peur car je sens que j’ai toutes les ressources en moi.

Les Similan c’est le paradis sur terre, c’est magique de faire ça une fois au moins dans sa vie.

Voyager comme ça on y prend vite goût, ça donne envie de parcourir le monde, on finit par avoir la bougeotte.

9 Janvier 2014 : Iles Similan

Je me suis levée tôt et de mauvais poil. Loulou dormait encore, alors j’en ai profité pour me renseigner sur les heures où l’électricité fonctionne.

Nous sommes allés déjeuner puis nous sommes partis visiter l’île pour voir s’il existait des plages attenantes.

Il y en avait une, naturelle et non touristique, c’était sympa.

Nous avons ensuite était de l’autre côté de l’île en suivant un parcours du combattant qui menait à 350 mètres de haut pour bénéficier d’un point de vue sur l’ensemble de l’île.

C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience que je n’avais pas la condition physique pour faire le trek avec Loulou.

La vue était à couper le souffle, on ressent un sentiment de liberté et de puissance.

Nous avons ensuite décidé d’explorer après la redescente un sentier voisin mais il menait nulle part hormis des bungalows.

Nous avons ensuite mangé, j’ai dormi et avait envie d’être seule puis je me suis baignée seule sans Loulou, parti en vadrouille.

J’ai rencontré cet après-midi-là des lyonnais avec qui j’ai échangé. J’ai apprécié ensuite mon moment de solitude.

Je n’ai pas vu Loulou de la journée et le soir nous avons parlé à table.

Le soir nous avons échangé sur le Népal en se disant qu’on ferait ce pays chacun de notre côté mais que nous prendrions l’avion du retour en France en même temps.

Il y avait quelque chose en moi qui avait besoin de me montrer que j’étais capable de faire un voyage seule.
Une envie d’aller jusqu’au bout de moi-même et ressentir cette toute puissance en moi qui était présente.

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Après le repas du soir, nous sommes allés à la réception de l’île pour demander des informations pour notre prochain hébergement dans cette île et on sentait que le thaïlandais en question n’avait pas trop envie de parler.
Il avait l’air occupé à regarder un match à la télévision.
Mieux encore pour clore la discussion, il nous a dit que le centre fermait et a fermé la fenêtre sans dire merde ou au revoir.

Le soir, nous avons regardé les étoiles à la plage, j’ai beaucoup aimé partager ce moment avec Loulou.
La plage était claire avec la lune, cela semblait presque irréel, comme un décor.

La chaleur était plus supportable qu’en Inde car nous étions plus reculés de l’équateur.

10 Février 2014 : Iles Similan

J’ai réveillé Loulou, beaucoup de moustiques dès le matin qui viennent en groupe nous piquer tous en même temps, que ce soit dans la tente ou dans la douche.

En attendant dans le hamac, un monsieur de l’île nous a étalé de la crème locale pour les moustiques et ça a marché car nos produits ne sont pas efficaces et pas adaptés.

La matinée s’est résumée à des prises de photos souvenirs et une bonne baignade, on avait nos moments complices.
On s’enterrait dans le sable, on prenait la pause, on était beaucoup plus proche que la veille, on était comme deux enfants.

L’après-midi on s’est baigné aussi, le soir une française nous a proposé de nous prendre en photo et de là nous avons sympathisé avec elle.

Elle nous a présenté son mari et un couple d’amis qui avaient un certains âge. Eux aussi aimaient voyager, ils ont parcourus beaucoup de pays.
Ils nous ont donné des conseils sur les endroits à visiter dans le pays.

Nous nous sommes ensuite douchés, et là encore invasion de moustique virulents.

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