Voyage Népal : Katmandou

03 Mars 2014 : Bangkok – Katmandou (Népal)

A 6h du matin, le réveil a sonné. Nous nous sommes enregistrés et nous avons attendu notre vol Air India.

J’ai eu peur dans cet avion car a un moment donné il y avait de la fumée qui sortait des compartiments et je n’étais pas rassurée.
J’ai préféré dormir pour oublier les sons de l’appareil. Le vol a duré 4h et nous sommes arrivés en Inde, en correspondance.
Nous avions a peine 1h pour changer d’avion.

En plus, en Inde, les employés sont très lents, donc au passage du controle de sécurité les hindous prenaient leur temps.
Heureusement que l’avion pour Katmandou avait du retard.

Dans l’avion, on a contourné par l’Inde avant d’arriver au Népal car il y avait une chaine de montagne à contourner.
Notre vol a duré 1h30 depuis New Delhi.

Nous avons atteri au milieu des montagnes car cette ville est entourée des plus grandes chaines montagneuses.
L’aéroport était tout petit, on pouvait se demander si il s’agissait d’un aéroport. A la sortie, nous sommes allés faire notre visa.

A 16h, à la sortie de l’aéroport, nous avons cherché à négocier un taxi et nous nous sommes rendus compte qu’aucun taxi ne négociait le prix.
Ils ne cherchaient même pas à nous convaincre de les prendre.
Le paysage avait une grande ressemblance avec l’Inde.

Nous avons pris un taxi jusqu’à la guesthouse « Yellow House ». C’était une ambiance très française.
Le propriétaire de la guesthouse parlant français était assez arrogant.
Le rapport qualité prix était cependant très intéressant à 700 NR.
Dans la guesthouse il n’y avait pas d’eau chaude ni de chauffage.
L’electricité fonctionnait en fonction d’un planning avec des coupures courantes.

On est passé de 40 degrés en Thailande à un petit 10 degrés, l’écart était violent.

Le contraste aussi en passant d’un pays plus développé à une « autre Inde ». Il fallait à nouveau un léger temps d’adaptation.
On voyait encore la pauvreté, la poussière, les klaxons et l’anarchie routière.
Dans la chambre, il n’y avait pas de miroir.

Le soir, avec ma flamme jumelle, on a mangé au restaurant de la guesthouse des frites, du poulet et pancake banana chocolate.

Après, on s’est couché car on était crevé d’avoir fait nuit blanche la veille à l’aéroport.

04 Mars 2014 : Katmandou

Nous nous sommes levés à 10h.

Loulou et moi étions nostalgique que ce soit notre dernière journée ensemble.
Loulou a vu l’agence avec lequel il a contracté le trek pour régler les dernières formalités adminitratives.

En parallèle, l’agence me proposait des activités à faire dans la ville et ses alentours.

Pendant que le guide était parti chercher les tickets de bus pour Loulou, nous avons rencontré dans l’étage de l’immeuble de l’agence, une petite népalaise avec sa maman.
On a passé un moment très chaleureux à leurs côtés.
La petite venait dans mes bras, on avait des moments de complicité.

J’ai adoré ce moment avec Loulou, on était comme deux jeunes parents à chouchouter la petite.
Sa mère était également très ouverte et très souriante, c’était vraiment appréciable de vivre des moments de partage.

Après avoir fini de régler les papiers, nous sommes revenus à la guesthouse et avons décidé de nous rendre au Monkey Temple à pied.
C’était une manière pour nous de profiter pleinement de nos derniers moments.
On est parti sans plan en suivant les indications des habitants croisés en chemin.

C’est plaisant ici de s’apercevoir que tous parlent anglais, on a pu facilement être orienté.

Sur la route à pied, nous avons pris des donuts très bon et des fruits.

Pendant que Loulou faisait ses achats, j’ai croisé un petit garçon très attachant.

Au départ il me regardait avec méfiance, et quand je me suis approchée de lui, il me souriait.
J’ai vraiment été pris d’affection pour ce petit bonhomme.
Même avec peu de choses matérielles, il véhiculait la joie et l’amour et j’en ai été très réceptive.

Une fois arrivés au pied du temple, il fallait monter un ensemble de marches.
Sur le trajet, on apercevait un certains nombre de singes en milieu naturel.
L’endroit était magnifique, et la présence de tous ces drapeaux multicolors donnaient une ambiance singulière au pays.
Ces drapeaux sont typiques du pays.

Au Monkey Temple, avec Loulou, on avait un sentiment de pureté, une sensation très différente de l’Inde.
Peut être que l’esprit de la montagne y était pour quelque chose…
On ressentait vraiment de bonnes énergies.

Au temple, on apercevait des moines vétus en rouge, alors qu’en Thailande ils sont en orange.
Ce qui est caractéristique dans ce pays, c’est qu’on rend mixte l’hindouisme et le boudhisme.
Un certains nombre de népalais portent un chapeau très typique du pays.
Depuis le temple, nous avions une magnifique vue sur la ville.

Nous avons poursuivi notre balade et sommes redescendus du temple pour visiter les alentours.

Après avoir pris quelques bananes en chemin, Loulou a cherché à retirer de l’argent pour son trek.
Il a eu de grosses difficultés à les retirer car il y avait un plafond et la limite était de 10 000 NR par distributeur.
Le problème c’est qu’il devait retirer 50 000 NR. Il n’a pu avoir que 30 000 NR car le plafond journalier a été atteint.

Nous avons continué à visiter la ville, cherchant un restaurant dans les rues.
Le restaurant dans lequel on a été était très diversifié, il y avait des spécialités mexicaines, chinoises, hindous…
Nous avons profité de ces derniers instants pour se rappeler que nous avions passé plus de deux mois hors du commun ensemble…

Article recommandé :   Envie de changer de vie ? Commencez par changer de travail

Loulou,ma flamme jumelle, m’a remis son bracelet pour que je sois protégée en son absence… son geste m’a beaucoup touché…
C’était notre dernière nuit ensemble pleine de nostalgie et à 5h du matin son réveil a sonné…

05 Mars 2014 : Katmandou

A notre réveil, nous étions triste. Ce n’était pas une journée comme les autres. Nos chemins se séparaient et le voyage s’achevait.

Loulou était très affectueux avec moi.. puis il est parti à 6h du matin…

Quand il a quitté la chambre, je n’ai pas réussi à me rendormir car je ne réalisais pas que j’étais toute seule.
J’ai regardé les photos parce que j’avais besoin d’occuper mon esprit pour ne pas penser.

Je commençais vraiment à prendre conscience que le voyage allait prendre une autre tournure.
Mon aventure se poursuivait seule au milieu d’un mode de vie atypique et je devais l’accepter.
Dans ces moments, j’avais à nouveau perdu mes repères sans Loulou.

Après avoir regardé les photos, je suis partie me recoucher jusqu’à 11h et j’ai décidé ensuite de me reprendre en main.
Je me suis préparée et j’ai regardé le plan de la ville pour voir ce qui était proposé.

Vers 12h30, je suis partie dans une direction sans savoir où j’allais.
Sur le chemin, j’ai rencontré un Népalais qui m’a accosté et en marchant on discutait ensemble.
Il s’est proposé de faire un bout de route avec moi dans ma promenade.
C’était une discussion très instructive, il m’expliquait où on était, la mixité des religions, que tourner les cloches dans les temples provoquait la chance…
J’ai apprécié qu’il consacre du temps à me parler.

J’ai continué à marcher après lui avoir dit aurevoir et je suis tombée par hasard sur Duban Square.

J’étais ravie d’avoir atteri à cet endroit sans plan et transport. Je suis arrivée au piffomètre. Cette place était très belle, elle reflétait vraiment l’architecture du Népal.
Il y avait beaucoup de temples dans la ville, c’était très singulier et typique.

Une fois la traverse de faite, j’ai décidé de revenir à Paknajol pour revenir au lieu de l’hôtel. Pour se faire, j’ai demandé aux népalais sur ma route le chemin.

J’ai fait quelques achats de souvenirs. De retour à la guesthouse, je me suis installée sur la terrasse. Je n’ai pas croisé grand monde. Je suis retournée à ma chambre.
A 16h, 17h, il faisait déjà froid.

J’ai demandé une seconde couverture parce que, sans chauffage et sans Loulou, les conditions étaient plus difficiles pour moi.
En plus, sans pouvoir se laver ce n’était pas évident. Le dépaysement est onmiprésent.

La différence que j’avais remarqué par rapport à l’Inde, c’est qu’il existait ici des trottoirs et que les femmes avaient l’air plus libres de discuter avec le monde extérieur.

Dans la mesure où mon partenaire me manquait et que je réalisais que, sans Loulou, le voyage n’avait plus la même saveur, j’ai décidé d’écourter mon voyage en reprenant un billet d’avion plus tôt.

Je me sentais contente de me dire que je pouvais être seule ici, mais il y avait une part en moi qui était vide.
En plus, comme le Népal ressemblait grandement à l’Inde du nord, j’avais la sensation de déjà vue.

J’ai appelé mes proches et leur ai averti de mon retour plus avancé. Ils étaient contents et moi aussi j’étais contente à l’idée de les retrouver.

06 Mars 2014 : Katmandou

Je me suis réveillée de bonne humeur. A 8h, j’ai pris un bon petit déjeuner avec du muesli.

Aujourd’hui, une bonne journée m’attendais car j’avais fait appel à l’agence de Loulou pour pouvoir me déplacer dans des lieux cultes de la ville.

Un népalais m’a pris en charge pour la journée, me conduisant en moto à diverses endroits prévus. Ca m’a couté 1 000 NR la prise en charge en moto.

En allant à l’agence pour retrouver le népalais en question, j’ai recroisé Rihanna, la petite népalaise rencontrée deux jours auparavant.
Elle m’a reconnu et était accompagnée de son papa. Le papa était aussi adorable que la maman. J’ai pris des photos pour pouvoir leur envoyer ces souvenirs.

De là, j’ai retrouvé, Norris le guide népalais qui devait me conduire à une grande stupa de Katmandou.
Norris était adorable avec moi car il prenait soin de ne pas conduire trop vite au milieu de l’anarchie routière.

Sur la route, il y avait beaucoup de monde.

La stupa où nous sommes allés est une des plus grandes stupa du monde, consacrée aux boudhistes.

Les drapeaux népalais sont de 5 couleurs représentant l’écosystème : jaune = soleil ; vert = forêt ; bleu = eau ; blanc = air ; rouge = la terre
Norris disait également que Népal signifiait : N = never E = ending P = peace A = and L = love

Vu que le népalais avait quasiment mon âge, on s’entendait bien et il m’expliquait plein de choses sur la culture du pays malgré son accent très prononcé.
l m’aidait même à repousser les autres qui venait me quemander sans cesse.

Une fois la stupa visitée, nous sommes allés au crématorium de la ville.
Je voulais assister à ces rituels si particulier au Népal.

Article recommandé :   Les flammes jumelles fêtent leur 1 an !

Le crématorium semblait quelques peu aux rituels qui se pratiquaient à Bénarès en Inde. Les défunts sont brulés sur un bûcher.
Au départ le corps est placé face au public à moitié vêtu, le temps de le préparer, l’habiller et le voiler selon les rites de la religion.
Une fois qu’il est préparé pour être amené sur le bûcher, un son de cloche est retenti. Ce son n’est pas le même en fonction de la religion.
Une fois placé sur le bûcher, les familles se recueillent autour du défunt pour accomplir des rites propres à leurs croyances. Le corps est ensuité brulé.

A la fin, les familles se rendent dans l’eau comme pour prendre une douche en hommage au défunt.
C’est très particulier à voir, c’est assez inhabituel pour une culture occidentale.
Je n’ai pas été insensible d’autant que c’est la première fois que je voyais des personnes décédées, ça marque les esprits.
Une fois que j’ai assisté à ces rituels, nous avons repris la moto pour faire le tour des temples.

Je suis après partie contacter ma famille pour formaliser mon départ du lendemain.

J’ai ensuite fait un détour par l’agence pour remercier le directeur car il avait été adorable avec moi.
Il a été très serviable avec moi, toujours prêt à rendre service. Je garderais un très bon souvenir de lui et de Norris.

Avec cette belle journée que j’avais eu, je pensais toujours à Loulou.

Je suis retournée sur la place du Durbar Square pour admirer les lieux, vu que la veille la visite avait été courte.
J’observais longuement la circulation pour tenter de comprendre le fonctionnement des Népalais. Et je profitais juste de l’instant présent.

J’aimais vraiment beaucoup les gens au Népal, j’avais la sensation qu’ils avaient facilement le coeur sur la main de manière générale.

J’ai rencontré ce jour là un camerounais qui, de base avait l’air sympa, il parlait français.
J’ai vite compris par la suite qu’il voulait que je l’entretienne financièrement. Du coup, ça ne m’a pas plus, je suis partie.

Je réalisais que c’était mon dernier soir au Népal, la nostalgie était de plus en plus présente.

L’étranger c’était bientôt fini, c’était une page qui se fermait pour en laisser une autre s’ouvrir.
Je prenais conscience qu’en ayant vécu toutes ces expériences dans le cadre du voyage, j’avais évolué et grandi en apprenant sur moi même.
Je prenais du recul et je me disais que je étais vraiment très heureuse d’avoir eu la chance de faire un tel voyage riche en émotions, accompagné de mon binome sans qui je n’aurais pas fait tout ça.
Dans ces voyages, j’avais l’impression que les émotions s’étaient quadruplées.

Loulou m’avait appris plein de choses sur moi et m’avait permis de prendre confiance en moi.
J’étais épatée du chemin que j’avais parcouru jusque là. Comme disait Loulou, je n’ai rien à prouver aux autres et toutes les ressources sont en moi.

Avec tout ce recul, j’ai pris conscience que j’avais intériorisé beaucoup de choses sur moi, ma confiance et je savais que le processus était en marche.

Le Népal est une bonne école car j’ai appris à vivre seule et j’ai réalisé qu’être seule ne faisait pas peur finalement, ce n’était qu’illusion.
Je me sentais bien.

07 et 8 Mars 2014 : Katmandou – Toulouse

Je me suis levée d’excellente humeur car je savais que c’était mon dernier jour au Népal. Je me suis levée à 7h30 en pleine forme. J’ai repris mon muesli.

J’ai ensuite préparé mes affaires pour pouvoir tout rentrer dans mon sac à dos.

J’étais tout excitée. J’étais ravie de retrouver mes proches.

J’ai laissé mon sac vers 10h et je suis partie faire un tour en ville pour admirer une dernière fois la circulation dense.
Je suis toujours curieuse d’apprendre quand je ne connais pas.

Après 12h, j’avais vraiment envie de retourner à Durbar Square car je voulais une dernière fois profiter de l’ambiance de ce lieu.
Arrivée devant cette place, un garde m’a demandé de payer 750 NR. Etonnée qu’il me demande ça, j’ai filouté et j’ai emprunté un chemin peu convoité pour rejoindre la place.

En me baladant, j’ai parlé à 2 népalais qui me posait des questions sur mon mode de vie en France. Ils me suivaient et on discutait. Puis nous nous sommes quittés.

J’ai pris des photos avec des sadhus.

En poursuivant ma balade, j’ai parlé à un guide de ce lieu qui est venu à moi. Il était très agréable et il me parlait de sa connaissance de la ville de Marseille.
On a discuté de Durbar Square, puis il devait repartir travailler.

Voyant régulièrement des moines, j’ai pris la peine d’aller voir l’un d’eux car il portait un bol dans ses mains.
J’avais envie d’en connaître la signification alors je me suis approchée de lui mais il ne parlait pas anglais.

Une femme ensuite m’a accosté pour me vendre des sacs. Je lui en ai pris, elle était ravie et on a sympathisé.

Pendant que je parlais avec elle, un autre népalais est venu me voir. Je le sentais vraiment bien et différent des autres.
Il s’est présenté à moi spontanément et m’a montré des photos de voyage avec sa femme en Europe.
Cette rencontre a vraiment été une des plus belles rencontres du voyage. Il avait le coeur sur la main.
Nous avons beaucoup parlé, cet homme m’a fait visité divers temples pour m’expliquer l’histoire.
Il était gentil et me faisait passer par des endroits pour éviter de payer chaque fois des taxes.
Il a pris le temps de me parler de son pays et m’a même donné un bouddha comme cadeau de bienvenue.

Article recommandé :   Télécharger un extrait GRATUIT de la méthode Reussissez.com

Son geste m’a énormément touché.
En nous baladant ensemble, il nous a pris des fruits et nous nous sommes installés au bord d’une stupa pour les manger.
C’était un moment très simple et très fort à la fois.
Deux enfants nous regardait et nous leurs avons partagé notre nourriture.

Vu qu’il devait travailler à 15h, il s’est proposé de me ramener en moto près de ma guesthouse et m’a photocopié sa carte (il ne savait pas lire) comme ça si je revenais il m’accueillerais et m’offrirais son hospitalité.
Cette personne était une personne en or, je sais pas si c’était une connection d’âme à âme mais il m’a touché profondément. Je le remercie pour tous ces moments de partage.

De retour à la guesthouse, j’ai vu un conducteur de taxi pour programmer mon départ à l’aéroport à 17h.

Dans le restaurant de la guesthouse, j’ai discuté avec deux serveurs avec qui j’avais sympathisé depuis le début.
Ils m’ont offert des chapatis avec du thé, c’était très gentil de leur part.

A 17h30, j’ai négocié le prix du taxi à 400 au lieu de 500 NR, il a accepté.

Du coup, le conducteur faisait la tête et j’ai failli avoir un accident de voiture car il a accroché la voiture d’en face.

A 18h, je suis arrivée à l’aéroport de Katmandou. Mon avion était à 21h30.

En attendant l’avion, je discutais avec des guides à l’extérieur de l’aéroport qui me parlaient des treks.
Ils offraient tous leurs services au cas où je retournerais au Népal pour un trek éventuel. C’était toujours un plaisir de discuter avec des gens que je ne connaissais pas.

A 19h, je suis entrée dans l’enceinte de l’aéroport. Pendant mon attente dans la gate, j’ai là encore rencontré un homme en or.
C’était un espagnol d’une cinquantaine d’années qui était venu car il était boudhiste. Il m’a offert un porte bonheur représentant Bouddha.
On s’est très vite lié de sympathie, on rigolait bien. On partageait ensemble nos expériences respectives du Népal et de nos aspirations par rapport au monde.

Dans l’avion nous n’avons pas pu être ensemble car il a eu la chance, en raison d’un souci à sa jambe, d’être reçu en classe business.
Il a voulu me faire passer pour sa fille mais ça n’a pas marché car l’avion était plein.
Mais il est quand même venu pendant le vol me rapporter des chocolats données par les hôtesses.

J’étais assise à l’arrière de l’avion aux côtés de deux népalaises à qui j’ai appris les bases de la nourriture (comment se servir d’un plateau, mettre du lait et sucre dans le café…).

La première correspondance s’est faite à Doha à minuit. J’avais cru perdre mon compagnon espagnol dans la duty free jusqu’à que je l’apercoive au loin me faire un signe.
Grâce à lui, nous sommes allés, grâce à son abonnement, dans un lieu tranquille réservé aux gens du business.

Les sièges étaient confortables, l’alcool à volonté et la nourriture aussi.

C’était un moment super. Nous avons passé 4h ensemble à discuter, prendre une bière et manger. J’ai dû lui dire aurevoir ensuite car mon avion était à 4h30 du matin.
Le sien n’était qu’à 7h.

Dans l’avion j’ai très peu dormi. L’atterissage à Londres a eu lieu à 9h. J’ai attendu 6h30 pour reprendre un avion direction Toulouse.
Je commençais a réaliser que je revenais à la civilisation, c’était presque un choc.

Dans l’avion de British Airways, j’ai parlé avec deux français pendant le trajet. Je suis arrivée à Toulouse à 18h20.

En allant récupérer mon bagage j’ai cru qu’ils avaient perdu mon sac car il n’est sorti qu’en dernier.
Vu que je n’avais pas emballé mon sac, on m’a piqué des affaires personnelles, les aléas du voyage.

Conseil : toujours emballer son sac pour les voyages long courrier, il existe des dispositifs à cet effet dans les enceintes des aéroports, ca évite les mauvaises surprises comme moi à l’arrivée.

Mes parents m’attendaient à la sortie et ils étaient super contents de me retrouver!
J’avais l’impression d’avoir encore changé de monde et tout réaparaissait plus simple en France.
En rentrant, j’étais en pleine forme malgré les heures de voyage, et j’étais contente de retrouver mes frères.

09 Mars 2014 : Toulouse

Le lendemain de mon retour en France, j’accusais le coup car c’était un changement brutal que de passer de l’Asie à la France, j’ai pleuré, j’avais beaucoup de nostalgie.

J’étais loin de Loulou et la distance n’était pas évidente..

Vidéos de Katmandou

Cérémonie funéraire, crématorium Katmandou Népal

Cérémonie funéraire, crématorium Katmandou Népal 2

Cérémonie funéraire, crématorium Katmandou Népal 3

Circulation Népal Katmandou

La ville de Katmandou Népal

Tests et avis des sites de rencontre