Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. Tout est relatif.

Mais… l’accès à ce savoir entraîne un tas de nouvelles questions. Et surtout une prise de conscience de notre inconscience.

Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien. Tout est relatif.

Tout ce que je sais, c’est que je ne sais rien

Quand vous approfondissez un domaine, les pièces du puzzle commencent (enfin) à s’assembler au bout d’un moment. L’ajout de cette pièce manquante peut changer complètement la perspective du tableau.

On se rend compte alors que l’on ne croit pas ce que l’on voit mais que l’on voit ce que l’on croit. Les croyances façonnent en effet notre monde, et le limitent surtout.

Tout ce que nous croyons savoir ne représente qu’une infime fraction du savoir. Tout ce que nous tentons d’expliquer ne représente qu’une vérité limité, au mieux déformée.

La principale erreur réside dans le fait de croire que notre monde est le même que celui du voisin. Il n’est est rien puisque tout ce qui est manifesté est sujet à autant d’interprétations que d’observateurs.

Le monde est différent aux yeux de chacun, en fonction de son niveau de conscience. Tout comme l’œil humain « normal » ne perçoit pas l’infrarouge et l’ultraviolet, nous ne percevons qu’une partie du spectre.

Le savoir tel qu’il est perçu par la majorité des gens, notamment le monde scientifique, est quelque chose qui se pense. Le savoir serait donc relatif au raisonnement et devrait être expliqué dans les moindres détails.

La seule vérité absolue qui existe se trouve dans le rien. Le véritable savoir ne s’explique pas, il se ressent.

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Tout ce que nous tentons d’expliquer est donc inévitablement limité.

Prenons un exemple : le jugement. Avant de juger quelque chose ou quelqu’un, cela suppose de savoir. Savoir ce qui est bon et mauvais. Savoir LA vérité.

Pourtant, juger quelque chose ou quelqu’un revient à se juger soi-même. Nous projetons à l’extérieur ce qui se passe en NOUS à l’intérieur. Il est plus facile de projeter son ombre sur l’autre, plutôt que de l’accepter en nous.

Tout est relatif

Albert Einstein disait que tout en ce monde est relatif. Je pense qu’il était dans le vrai.

Prenons un exemple concret de la relativité des choses. 100 personnes visitent un appartement en location à Paris. Il y a 99,99% de chances qu’aucune personne n’est le même ressenti. Sur ces 100 personnes, il y a fort à parier que des avis différents existent.

Une personne trouvera que cet appartement est trop bruyant parce que son attention se sera portée essentiellement sur les bruits sonores et l’isolation. D’autant plus qu’elle est hypersensible aux bruits. Elle a notamment vécue dans des endroits bruyants étant enfant, ce qui a influencé bien entendu son jugement.

Une autre personne trouvera cet appartement magnifique du point de vue de la décoration. Elle a observé des lignes épurées et contemporaines. Un style moderne. Son attention s’est notamment portée sur le design de la cuisine. En effet, sa maman lui confectionnait de bons petits plats « fait maison » quand elle était enfant. Elle était en plus architecte d’intérieur. Son jugement est donc influencé dans ce sens.

Je pourrais continuer encore très longtemps ces exemples. Vous voyez où je veux en venir je pense.

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La SEULE chose qui est VRAI, c’est l’existence de cet appartement tel qu’il est. Ses caractéristiques sont soumises aux interprétations et jugements de chacun. Chacun pensant bien entendu être dans LA vérité.

Ce que la personne A voit et ressent doit forcément être la même chose pour la personne B, d’après elle. LA vérité perçue et projetée par la personne A doit forcément être la même pour la personne B, d’après elle. Et vice-versa.

C’est le syndrome du chat qui se mord la queue. Un véritable dialogue de sourds.

Pourtant, malgré cette ignorance, nous nous permettons de juger. Malgré ce manque de connaissances, nous croyons détenir la vérité. C’est bien cela, le problème : nous croyons…

La prise de conscience de notre ignorance devrait nous permettre d’accepter nos différences, plutôt que de se battre pour un savoir illusoire.

Ne croyez pas les autres. Ne me croyez pas. Ne vous croyez pas vous-même.

Je vais arrêter ce cours de philosophie pour aujourd’hui. Si vous souhaitez partir pour un petit voyage philosophique, je vous invite à lire ce livre de Richard David Precht : « Qui suis-je et, si je suis, combien ? »

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