J’ai payé une amende et ça me plaît

Ce matin, je suis allé à la piscine pour faire 1 heure de natation.

Au final, le destin en a décidé autrement… j’avais pas de monnaie pour le distributeur d’en bas (faut une pièce de 50 centimes pour les vestiaires).

J’ai donc demandé à la femme à l’accueil si elle pouvait me faire la monnaie sur un billet de 50 € : elle a dit non.

J’ai pas pensé sur le coup qu’ils peuvent passer des jetons quand c’est comme cela : la dernière fois, c’était ce que l’on m’avait proposé…

Bref, du coup j’ai dit « merci » et je suis parti. J’arrive à ma voiture pour découvrir que j’ai eu l’honneur de me faire verbaliser. (je rigole, c’est pas un honneur bien sûr :)).

Vu que ce procès verbal (soit cette amende de stationnement) venait juste d’être constaté, je me suis dit que les policiers ne devaient pas être bien loin….

Alors, j’ai observé autour de moi.

Bingo ! Je vois où ils sont : je vais donc à leur rencontre pour leur demander si je peux régler de suite. Comme cela, ce serait l’occasion de faire de la monnaie. Et je pourrais retourner à la piscine ! Autant profiter de la situation intelligemment !

Apparemment, ce n’était pas possible… « Monsieur, vous avez 45 jours pour l’adresser à l’Hôtel de police ». Ok, bon ben tant pis.

Ce qui est bizarre, c’est que ces policiers semblaient avoir peur : ils m’ont à peine regardé…

Bref, donc je suis allé dans un bureau de tabac pour acheter un timbre-amende et la régler. Voilà, c’est fait. Affaire classée. Je n’ai plus à y penser !

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Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, et ça me plaît

En fait, si je sais ce qu’il est passé. Cette contravention n’était pas le fruit du hasard. Elle était méritée je pense. Elle était juste.

Cela faisait un moment que je me garais en ville sans rien payer. Le paiement de cette amende est donc un juste retour des choses.

Je suis content de la réaction que j’ai eu par rapport à ces évènements de ce matin. Avant, j’aurais été frustré au plus haut point car j’avais du mal à ACCEPTER de perdre le contrôle.

Ne pas pouvoir faire de piscine quand je l’ai décidé, ne pas pouvoir faire de sport pour me défouler. Non, je ne supportais VRAIMENT pas !

Si on ajoutait à cela cette contravention : la colère aurait sans doute pointait le bout de son nez avec une voix qui aurait raisonné dans mon mental du style « Non mais regarde moi ça ! J’y crois pas ! Non seulement, t’as pas fait de piscine et, en plus, tu t’es fait verbalisé ! Tout cela, en l’espace de 5 minutes ! Mais c’est une conspiration ! C’est le pompon sur la Garonne ! ».

Ça, c’était avant…

Ma perception de la situation à changé, ma réaction aussi donc. Je n’ai même pas eu à prêter attention à cette colère car elle ne s’est même pas présentée.

J’ai laissé faire. J’ai lâché prise sur les évènements.

J’ai même remercié ces évènements d’avoir eu lieu pour m’aider à prendre conscience de mon changement de comportement. Cela m’a permis de savoir ce qui se passait en moi en ce moment.

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La journée est toujours magnifique : le ciel est bleu, le soleil est là. Les cigales chantent. La vie est belle.

A quoi bon se mettre en colère et être en réaction face à l’inconnu ? Pourquoi refuser le moment présent ? Pourquoi ne pas plutôt l’accueillir comme il est ?

Si j’avais été en colère, sûrement que ma perception de la journée aurait été différente. La journée n’aurait pourtant, elle, pas changé.

Pour ce qui est du sport, je me dit que c’est l’occasion de me reposer. Sûrement que mon corps en a besoin. J’en ferais demain. C’est pas grave.

J’ai donc préféré ACCEPTER la situation et l’intégrer pour pouvoir la transformer. ACCEPTER ET TRANSFORMER : voilà la véritable puissance du pardon.

Quand une énergie se présente à vous, profitez-en pour la transformer. Si vous réagissez à elle, vous lui donnez encore plus de pouvoir. Quand un évènement se présente à vous, laissez le vous TRAVERSER. N’y faites pas obstacle comme un mur, sinon l’impact peut être douloureux.

Lavoisier l’a dit lui même : rien ne se perd, rien ne se créé, tout se transforme.

D’après vous, comment j’ai pu changer et gérer ce « stress » ? Comment j’ai pu faire en sorte que ce potentiel « stress » n’est même pas existé l’espace d’une seconde seulement ? Pour le savoir, téléchargez la méthode ICI et maintenant, TOUT DE SUITE.

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