La séparation de nos Flammes Jumelles

Chouchou, flamme jumelle

Quand j’ai pris la décision de m‘effacer de la vie de ma flamme jumelle, je ne réalisais pas encore l’impact de mon choix sur nos existences mutuelles.

Au départ, toutes mes attentions étaient portées sur l’idée d’un avenir brillant dans ma relation amoureuse, m’imaginant monts et merveilles comme n’importe quelle personne.

J’avais décidé de repartir à zéro et je suis partie dans le département du var pour vivre avec le compagnon avec qui j’étais. Le fait de changer de région était une manière pour moi de chercher des réponses face à tout ce qui venait de se passer avec ma flamme jumelle.

Je savais pertinemment que si je prenais le risque d’aller dans une direction, la vie se chargerait de me replacer sur le droit chemin en cas de besoin. En choisissant de partir, j’ai donc fait le choix de la facilité pour occulter mon amour avec ma flamme jumelle car c’était encore très difficile pour moi à admettre. Ce lien avec Loulou était si particulier que j’ignorais si avec mon partenaire du moment c’était vraiment de l’amour ou une grande illusion émotionnelle.

Quand j’ai cessé de parler à ma flamme jumelle, j’ai commencé à sentir un mal être physique. J’étais de plus en plus fatiguée et j’avais perdu de ma pétillance habituelle.

Même si les premiers mois, je me refusais de me l’avouer, je me sentais vide, comme si j’avais perdu quelque chose en moi. Je n’ai jamais cessé de penser à ma flamme jumelle, c’était plus fort que moi.

Je gardais sur moi le bracelet qu’il m’avait donné au Népal pour conserver un lien énergétique avec lui. Je sentais de plus en plus un manque, une tristesse… comme une impression de perdre sens dans mon existence. Pour autant, je restais à l’époque acharnée bec et ongle à vouloir poursuivre ma relation du moment.

Quand j’ai fait le choix de quitter ma région pour m’installer avec mon partenaire, le début des défis a commencé pour me mettre à l’épreuve.

Dès le jour où j’ai posé mes valises à Toulon, les ennuis ont débuté.

J’ai commencé à me sentir en dysharmonie dès le premier jour. Je sentais un désaccord dans mes énergies et je ne voulais pas m’écouter. Je ne me sentais pas à ma place mais je préférais m’aveugler dans cette expérience nouvelle de vivre dans cette ville. Pour autant, j’avais la sensation d’être repoussée par ce lieu. Il y avait une énergie qui me mettait en garde mais j’étais bornée à ne rien voir.

Une fois installée à l’appartement avec lui, j’ai eu des problèmes de santé, pas plus tard que 2 jours après. Ces désagréments en question n’avaient aucune raison de se présenter à ce moment-là. J’ai dû alors me faire opérer des parties génitales en urgence pour remédier à ces douleurs importantes.

Loulou, flamme jumelle

Quand ma flamme jumelle m’a dit qu’elle préférait prendre ses distances avec moi, j’ai vécu un véritable choc émotionnel auquel je n’étais malheureusement pas du tout préparé. En quelques secondes, ma vie s’est effondrée.

Je vivais à cet instant précis un tsunami émotionnel dans mon corps. J’ai littéralement buggé à la lecture du message, je suis resté bouche bée.

Ma vie n’avait plus aucun sens, aucune saveur, aucune substance. J’étais complètement pommé, plus perdu que jamais. Une grande souffrance émotionnelle m’habitait et prenait naissance dans mon corps.

D’un autre côté, cette séparation a agi sur moi comme un désinhibiteur de peurs. Puisque je me disais que ma vie n’avait plus aucun sens et que je n’avais plus rien à perdre, alors je n’avais plus peur de rien. Je prenais tous les risques possibles, sans la moindre hésitation.

Ma détermination était décuplée. J’étais en mode « machine ». Pour autant, la vie m’a rappelé à l’ordre 3 mois plus tard avec le décès de mon père…

Chouchou, flamme jumelle

Les médecins m’ont précisé que le symptôme que j’avais eu ne s’expliquait pas et n’avait aucune origine connue. Suite à mon opération, ma plaie s’est sur-infectée et j’ai dû rester au lit pendant un mois en repos forcé.

Une fois remise sur pied, mon état ne s’était pas amélioré. Cette envie de vivre une relation parfaite et harmonieuse était loin d’être une réalité, bien au contraire. Mes proches étaient loin et je ressentais progressivement une forte solitude.

Mon partenaire était une personne très réservée et je persistais à rester avec lui pour que ça marche. Nos chemins de vie étaient pourtant très différents. Dans la vie, il avait toujours interprété la vie comme un sacrifice. D’origine russe, il avait des principes très arrêtés et préférait privilégier sa carrière de militaire à sa relation, d’où ses absences répétées.

Dans mon cas, j’avais une toute autre position de l’existence. Je voyais la vie comme une liberté et non plus comme un sacrifice comme je l’a percevais pendant mes études de droit. Je n’avais plus envie de me soumettre à l’autorité de quiconque et j’avais envie de vivre de ma propre façon sans me sentir limitée par mon environnement.

J’avais juste envie d’être moi même sans jouer un rôle auprès des autres. Plus le temps passait et plus je me sentais fébrile. Je commençais à faire une dépression inexpliquée, je commençais à voir négatif. Cette descente a commencé dès mon opération. Puis cet état s’est amplifié… j’avais de plus en plus de difficulté à rester à Toulon, j’avais qu’une envie c’était fuir ce monde militaire et rentrer chez moi.

Les choses ne se sont pas arrangées car en septembre dernier, moins d’un mois après mon aménagement, j’ai des proches qui sont décédés d’un accident de voiture et mon moral n’a pas été au beau fixe.

Mon partenaire n’était en rien démonstratif par rapport à l’état dans lequel j’étais. Je vivais avec lui mais c’était comme si j’étais déjà seule. Il était très fermé et moi très ouverte, on n’avait rien à voir l’un avec l’autre et peu de points communs. Au bout du compte, je suis restée 6 mois à Toulon.

En octobre 2014, pour me préserver et me retrouver avec moi-même, j’ai décidé de déménager et rentrer chez mes parents définitivement. Il y avait une force en moi qui me poussait à quitter la région, je ne pouvais plus faire autrement. Je ressentais quelque chose de très sombre à l’intérieur de moi et j’avais besoin de prendre de la distance pour me nettoyer.

J’ai donc fais ce choix de partir dès que j’ai été prête dans ma tête. Mais juste avant mon départ, j’ai fait une rencontre troublante…

Quatre jours avant mon retour en Haute Garonne, j’avais eu deux journées obligatoires dans le cadre de mon insertion professionnelle. J’ai rencontré un homme un peu plus âgé que moi avec qui j’ai de suite sympathisé. On avait déjà la sensation de se connaître comme de vieux amis de toujours et on sentait qu’on se comprenait énergétiquement. Lui aussi avait une réceptivité énergétique et je pressentais en le voyant que ce n’était pas un hasard de le croiser sur mon chemin.

J’étais beaucoup dans le questionnement pendant cette période et je tentais de comprendre en moi pourquoi j’allais si mal. Pendant trois jours, j’ai pris le temps de passer des moments avec lui et nous avons beaucoup échangé. Il avait une telle façon de me parler que j’avais l’impression d’être nue devant lui. Il n’arrêtait pas de me dire des choses sur qui j’étais au-delà de ce que je voulais bien lui montrer de moi-même. J’étais en permanence dans le contrôle mais il arrivait à me voir telle que j’étais.

J’étais très intriguée par sa présence parce que je savais que ce n’était pas un hasard que je le vois et en même temps je savais que quelques jours après je ne le reverrais plus. J’ai compris seulement plus tard pourquoi je l’avais rencontré.

L’avant dernier jour, on s’est vu à nouveau. On a passé la journée ensemble, et l’après-midi je le sentais plus avenant avec moi. J’ai commencé alors à prendre de la distance pour lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’imaginer quoi que ce soit avec moi et soudainement il m’a dit quelque chose qui a fait complètement résonnance en moi.

Il m’a demandé « pourquoi quand une personne m’aimait telle que j’étais au-delà de ce rôle que je me donnais, je prenais la fuite ?
Pourquoi je rejetais le vrai amour et je me refusais d’être aimée pour ce que j’étais ?

Quand il m’a dit ça, je me suis effondrée, j’ai éclaté en sanglot. Ces dires ont eu un tel impact en moi qu’en l’espace d’un instant j’ai mes barrières qui se sont brisées. Je ne pouvais plus garder le contrôle et il venait de m’envoyer un missile sur la tête. J’ai eu une grosse prise de conscience. Un vrai recadrage !

Je commençais à prendre conscience que ma flamme jumelle avait été la seule personne dans ma vie qui m’avait aimé pour ce que j’étais, sans jugements ni craintes à avoir.

En faite, j’avais tellement été formatée à jouer un rôle dans mes relations pour me faire accepter des autres que j’avais pensé qu’une relation se résumait à se faire accepter en étant jamais soi-même.

Le recadrage était tellement important que je n’arrêtais pas de pleurer pour ma flamme jumelle, même si mon ami du moment ne se rendait pas compte de la résonnance qu’il avait eu sur moi. Il devait certainement penser que je pleurais pour lui, mais il n’en n’était rien.

Mon cœur à ce moment-là s’est ouvert et j’ai vraiment pris conscience de la nostalgie que j’avais de la distance par rapport à Loulou.

J’avais le cul entre deux chaises, je commençais vraiment à me demander pourquoi j’étais en couple avec ce militaire. J’étais très contente de prendre de la hauteur par rapport à ma relation amoureuse pour voir comment les choses évolueraient.

Durant ma dernière journée dans le var, je ne voulais pas revoir au début mon ami (rencontré depuis peu) car il me fallait un temps de digestion pour intégrer cette prise de conscience. Puis j’ai finalement accepté de lui dire « au revoir » et l’ai remercié pour son aide inconsciente. En faite, cette personne était là pour me délivrer un message de la vie pour me rappeler la présence de ma flamme jumelle, de son amour pour moi et du lien qui subsistait entre nous.

Quand je suis rentrée chez mes parents, j’ai poursuivi pendant deux mois encore ma relation. La prise de conscience que j’avais eu à Toulon devait certainement prendre le temps de s’imprégner dans mes cellules pour que je trouve la force de me séparer.

Pour autant, j’essayais d’envoyer des signaux indirects à ma flamme jumelle par l’intermédiaire d’internet pour témoigner de mes pensées pour lui. Je ne cessais encore de penser à lui et de sentir ma profonde tristesse d’être loin de lui.

En novembre et décembre, ma dépression était toujours présente. Plus le temps avançait et plus je sentais que mon partenaire était nocif pour ma santé mentale. J’en étais arrivée à un stade où même sur le plan plus intime, je me sentais polluée par ses énergies. A chaque fois que je le voyais, j’étais en désaccord avec moi-même. Pour couronner le tout, la vie me renvoyait en plein nez ma blessure d’abandon. Je ressentais alors une plus grande forme de dépendance affective et je maîtrisais de moins en moins le manque affectif.

En décembre, j’ai alors décidé de prendre les choses en main, prendre mon courage à demain et le quitter. Je l’ai quitté le jour de ma première séance d’hypnose en tant que cliente avec un ami thérapeute. Dans ma tête, les choses devaient évoluer et je voulais avancer.
J’étais convaincue que je devais me guérir de ma blessure d’abandon en acceptant pleinement de vivre seule. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à travailler sur cette dépendance affective avec un thérapeute.

Après ma rupture, les choses n’étaient pas aussi simples que cela parce que ce militaire tentait en vain de conserver une emprise sur moi et il m’a fallu du temps pour avoir la lucidité de l’effacer entièrement de ma vie.

En décembre, je n’arrêtais pas de broyer du noir, je me sentais vidée et épuisée, je ne comprenais plus la raison de mon existence et je voulais y mettre fin. J’étais tellement descendu dans les zones les plus sombres de moi-même que j’arrivais à un niveau où j’étais prête à me laisser mourir.

J’ai passé des journées à dormir pour oublier le monde, pendant des jours j’étais assise et je ne parlais pas, j’attendais la fin…

Loulou, flamme jumelle

Au mois de juin, je me disais qu’il ne pouvait rien m’arriver de pire que ce que je vis actuellement. J’allais en plus aider mes parents l’été à l’hôtel car c’était la haute saison. Vu que j’avais grandi dedans, je connaissais parfaitement bien l’activité et ils comptaient sur moi pour leur donner un coup de main.

Je n’aimais pas travailler au bar. Plus je passais de temps à travailler au bar, plus je le détestais et cherchais à m’en éloigner à tout prix.

Mais… la vie est généreuse en situation… et… le changement, c’est maintenant.

Le 1er juillet, vers 15h30, je travaille sur le projet d’un client, liée à mon activité de consulting SEO. Mon père s’apprête à partir à Vichy aider ma sœur dans la construction de sa maison. Il vient donc me dire « au revoir » avant de partir en moto et prendre la route.

Je décide alors de l’accompagner et met en standby mon boulot. J’échange quelques mots avec lui, le regarde monter sur sa CBR 900, et lui dit de faire attention sur la route car le temps est mauvais, la chaussée risque d’être glissante.

Il démarre, et je le vois partir en train de s’éloigner dans la rue puis tourner à gauche. Je ne savais pas pourquoi mais je tenais absolument cette fois-ci à le suivre du regard un maximum.

Je ne savais pas à ce moment-là que c’était la dernière fois que j’allais malheureusement voir mon papa

Je retourne alors à mon travail quand, soudain, vers 16h, Isabelle, la coiffeuse d’en face vient me voir… je sentais que quelque chose de grave venait d’arriver. Je lisais sur son visage qu’elle n’était pas bien. Elle m’a dit de m’asseoir car elle a quelque chose à me dire.

Et là elle me dit que mon papa est mort. A ce moment-là, j’étais en état de choc, dans le déni le plus total. Je ne comprenais pas du tout ce qui se passait et je n’étais pas du tout prêt à entendre ce genre d’information.

Je suis alors parti voir ma mère au bar et je l’ai vu en larmes, complètement effondrée. Mais je n’arrivais pas à intégrer cette information. Je refusais catégoriquement de comprendre ce message. Mon cerveau a littéralement buggé. Elle m’a dit que mon père était aux pompes funèbres.

Le pire je crois dans tout cela, c’est qu’on m’a demandé de prévenir ma sœur, mon oncle… bref, la famille quoi. Comment pouvait-on me demander un truc pareil ???? Il faudrait être complètement givré du cerveau pour demander une tâche pareille à une personne en état de choc !!!!

J’ai tout de même essayé de remplir cette mission. J’ai essayé de joindre ma sœur en vain. J’ai alors essayé de joindre mon beau-frère en vain. J’ai essayé de joindre la mère à mon beau-frère pour lui demander de joindre son fils car c’est important. Elle m’a demandé si tout va bien, je lui ai dit que papa a eu un accident. Elle m’a demandé si c’est grave, je lui ai dit que oui.

Je refusais de prononcer les mots « mort » et « pompes funèbres ». J’ai alors eu mon beau-frère et je lui ai dit de prévenir ma sœur et venir dès que possible car mon père a eu un accident. Il m’a demandé si c’est grave, je lui ai dit oui. Il m’a demandé plus d’informations, alors j’ai dû dire qu’on m’a dit qu’il était aux pompes funèbres mais que je ne comprenais pas ce qui se passait.

Il m’a demandé si je rigolais. Je lui dis que non !!!

Mon beau-frère a alors appelé ma sœur qui était à Monsieur Bricolage pour lui dire de rentrer tout de suite à la maison car c’est important. Ma sœur a tout de suite compris que papa avait eu un accident grave.

J’ai dû ensuite appeler mon oncle. Je n’oublierais jamais ce moment traumatisant de ma vie qui est ancré au plus profond de mon être.

Il y avait le maire au bar, je suis alors allé le voir et lui ai demandé l’identité et l’adresse de la personne responsable de l’accident. Heureusement, il ne me l’a pas communiqué à ce moment-là. J’avais la haine, la rage, j’ai pété un câble, j’ai défoncé une porte. Je disais à mon père que j’allais le venger et que justice serait rendue.

Mes deux plus profondes blessures sont remontées d’une manière très vive et très intense à la surface. La blessure d’abandon et le sentiment d’injustice résonnaient très fort en moi. J’avais envie d’exploser. Je voyais rouge. Je tapais sur tout ce que je pouvais. Sans m’en rendre compte, j’ai fait peur à ma mère et le maire qui ont cru que j’allais attraper une crise cardiaque.

Je suis allé le voir ensuite le soir aux pompes funèbres, puis je resté avec lui tout seul pendant plus d’une heure car j’avais des choses à lui dire.

Toujours en état de choc, j’ai aidé ma mère pour la saison. Je n’ai pas eu le temps de me poser de questions. Je me suis dit que j’allais aussi le faire pour mon père qui a dit avant de partir « je sens que je vais m’en faire un cette saison »…

J’ai donc géré mon activité de consulting SEO en parallèle de l’hôtel bar de ma mère. Je l’aidais à gérer l’entreprise du mieux que je pouvais. Puis vient un moment durant la saison où je ne pouvais plus être au four et au moulin alors j’ai décidé de sacrifier mon activité de consulting SEO et je l’ai mis en standby.

Je vivais en vérité un véritable enfer émotionnel. Je me suis dit que j’allais essayer d’accuser le coup jusqu’en fin d’année, pendant 6 mois et que je verrais ensuite. Je prendrais un nouveau départ en 2015, en début d’année prochaine.

Je voulais également à tout prix partir au Pérou après la saison car c’était un voyage que je devais faire avec mon père. Ce séjour me tenait donc beaucoup à cœur, c’était non négociable.

Cette période de ma vie a été la plus difficile à traverser au niveau émotionnel. J’ai tous remis en question. Je pensais sérieusement à tout plaquer et tracer ma route, tout seul.

L’année 2014 était pour moi l’année de la séparation. Sans parler qu’à cette période, il y a eu plein d’autres décès de gens que je connaissais. C’était une véritable hécatombe. Je ne sais plus le nombre de fois où j’ai pris des réservations d’hôtel pour des enterrements. Une période absolument mortelle… un environnement morbide au plus haut point… berk…

Ma vie n’avait plus aucun sens. J’étais dans une telle souffrance que j’étais prêt à mourir, je n’avais plus peur de la mort. C’est à ce moment que je me suis intéressé de près aux SHC (sorties hors du corps), aussi appelées « voyage astral« .

J’avais une dent contre la vie. Puisque je me disais que la vie me mettait au défi, j’avais envie d’affronter la vie et de la défier. J’étais prêt à aller au bout du monde, à prendre les risques les plus fous. Ce projet prenait forme dans ma tête : m’organiser pour tout plaquer.

Je pensais pourtant toujours à ma flamme jumelle et je recevais ses signaux indirects qu’elle m’envoyait via Internet mais j’étais dans une telle souffrance à ce moment-là que je n’avais pas envie de me prendre la tête et m’attacher à ce genre de situation.

En novembre, j’ai commencé à organiser mon voyage au Pérou.

En décembre, j’ai échangé quelques mails avec la mère de ma flamme jumelle avec qui je suis toujours restée en contact. C’est elle qui m’avait contacté.

Elle me disait que Chouchou pensait toujours à moi et qu’elle ne m’avait pas oublié. Elle m’appréciait beaucoup et elle trouvait dommage que deux êtres aussi spirituels que nous se séparent.

Je lui ai répondu que j’étais d’accord avec elle, que cette séparation avec ma flamme jumelle n’avait aucun sens, mais je n’avais plus envie d’essayer de comprendre.

Je lui ai répondu « tant pis, c’est la vie… » J’étais dans un tel détachement à ce moment-là… Je me disais que j’étais séparé de tous les gens que j’aime. Tous les gens que j’aime partent et m’abandonnent, alors autant se protéger et apprendre à se détacher.

J’avais mis en place une puissante carapace émotionnelle (que j’avais pourtant laissée de côté lors de mon travail avec ma sophrologue en 2012 – 2013).

Chouchou, flamme jumelle

J’ai eu la chance pendant cette période-là d’avoir reçu l’aide bénévole d’une femme qui travaillait sur les énergies. Elle s’est proposée de m’aider et ce qu’elle m’a dit était plutôt stupéfiant…

Une fois qu’elle a travaillé sur mes énergies, elle m’a précisé que cette dépression venait de mon opération antérieure du mois d’Août. Je ne lui avais jamais rien spécifié de cet événement de ma vie.

Elle m’expliquait que cette intervention avait perturbé mon « chakra sexuel ». J’avais donc épuisé progressivement depuis le mois d’août mon énergie de vie, présente dans ce chakra. C’est ce qui justifiait ma dépression et mes envies de mourir. Elle a aussi ajouté que j’avais dû vivre cette expérience pour explorer mes plus profondes limites pour comprendre ce qui était bon pour moi dans ma vie.

Je commençais alors à réaliser que plus j’avançais dans le temps, plus je recevais des réponses pour comprendre pourquoi je traversais tout ce cheminement.

Tout avait une compréhension qui dépassait mon mental mais je n’étais pas encore prête à recevoir la totalité des informations.

Après noël, cette exploration de ces parties sombres de moi-même à pris fin, et du jour au lendemain, je me suis sentie mieux. Le soin énergétique avait sûrement dû y contribuer mais je me sentais libre. Cet effondrement a vraiment été salutaire pour moi. J’avais réussi à me détacher de tout et c’est dans le détachement que j’ai réalisé que j’étais dans une paix profonde.

Loulou, flamme jumelle

En début d’année 2015, au mois de janvier, je me suis dit que puisque tout change, j’allais tout changer. J’avais envie de provoquer le changement.

J’ai commencé par faire un grand nettoyage de printemps dans ma vie, dans mes affaires, mes papiers, mon passé.. j’ai éliminé 90% de mes affaires.

J’avais envie d’aller à l’essentiel et faire table rase du passé. Ne conserver que le strict minimum et ne plus m’attacher aux choses, aux personnes, à rien. J’étais dans le détachement affectif le plus total.

J’ai dit à ma mère « quoique qu’il arrive, je partirais au plus tard en septembre ». Je ne sais pas encore où j’irais mais je le ferais car je sens qu’il faut que je parte. J’avais le regard au loin, un regard détaché. Ma mère lisait dans mon regard. Elle savait que cette phrase que j’avais prononcée, ce n’était pas des paroles en l’air. J’avais la voix posée, le regard songeur. Elle sentait que j’étais triste et que j’avais besoin de m’évader.

En mars, je suis parti en Turquie.

Chouchou, flamme jumelle

Le début d’année 2015 était pour moi un nouveau départ. J’étais beaucoup plus présente pour moi-même et je consacrais mes plus larges journées à lire des livres de spiritualité pour en savoir plus sur qui j’étais. En un mois et demi, j’avais avalé un ensemble d’informations et j’avais une soif de connaissances sur la recherche de la vérité, sur la conscience…

J’étais également très portée sur les énergies et je travaillais dessus pour renforcer ma réceptivité. Plus je m’intéressais à ces sujets et plus je sentais mes énergies me porter. Je ressentais à nouveau une sensation de guidance que j’avais perdu au moment de ma séparation avec ma flamme jumelle.

En parallèle, j’ai eu l’opportunité de croiser sur mon chemin des êtres de lumière, hypnothérapeute, médium, énergéticienne qui m’ont guidé pour m’aider à guérir et élargir mon champ de conscience.

En prenant le temps nécessaire de multiplier les rencontres avec moi-même et en travaillant sur moi, j’acceptais de plus en plus cet état à vivre seule. J’étais désormais capable de m’auto-suffire en m’aimant telle que j’étais.

Pour autant, je n’oubliais toujours pas ma flamme jumelle.

Cette délivrance de ma dépendance affective et le fait d’avoir cultivé l’amour de moi-même m’a permis d’ouvrir des portes à de nouvelles fréquences énergétiques pour y voir beaucoup plus clair sur ma relation avec Loulou.

J’avais enfin réussi à me réaligner vu que ressentais à nouveau une harmonie dans mon corps. La dualité avait cessé d’être présente. J’usais de mes connaissances en énergétique pour me connecter à ses énergies.

Je sentais que j’avais évolué et que ma flamme jumelle n’était pas n’importe qui. Il fallait absolument que je la revois.

Mon travail personnel m’avait permis de lever mes voiles de l’illusion pour laisser ma propre lumière prendre place. Je réalisais que j’avais dû descendre dans mes zones d’ombre les plus obscures de mes illusions pour que mon âme intervienne. J’avais grâce à ces expériences pris conscience que je devais fusionner avec Loulou, c’était une évidence qui venait du cœur. J’avais comme la sensation de devoir le revoir pour me fondre en lui-même, même si ça peut paraître irraisonné. Mon intuition me portait et me rappelait de faire confiance en la vie sans me poser de questions.

Il me manquait et je me rappelais encore ce que m’avait dit cette personne à Toulon sur mon rejet d’être aimé. Maintenant que j’avais travaillé sur cette problématique, je n’avais qu’une envie : c’était de recontacter ma flamme jumelle. Mais j’avais peur qu’elle me rejette depuis tout ce temps. Je pensais qu’elle avait mis un trait sur moi et qu’elle m’avait rayé de sa vie.

Depuis plusieurs mois, il m’était arrivé de demander à mes guides et à l’univers des réponses sur le comportement que je devais avoir par rapport à ma flamme jumelle, de la recontacter ou pas.

Cette réponse m’a été apportée par mon énergéticienne en mars, une fois ce travail personnel de guérison accompli… comme par hasard….

Cette dame avait entamé début mars un travail sur mes énergies pour me libérer d’un certain nombre de pollutions. Un jour, je l’ai appelé pour faire le point sur mon avancement énergétique. Cet appel a véritablement eu un effet déclencheur chez moi. Quand je lui ai parlé, elle avait justement l’intention d’échanger avec moi.

Cette femme n’était en aucun cas médium et elle a insisté en me demandant si je connaissais une personne de vraiment très importante dans ma vie. Dans ma tête, je pensais automatiquement à ma flamme jumelle mais je ne comprenais en rien le sens de sa question. Et sans attendre ma réponse, elle me disait qu’il fallait absolument que je recontacte cette personne à qui je pensais car c’était exactement mon double au masculin et qu’on avait une énergie reliée, très singulière. Elle m’expliquait que nous formions comme une unité ensemble et que notre complémentarité faisait qu’on fusionnerait. Elle m’a dit enfin que je n’en trouverais pas deux comme lui car nous étions sur la même fréquence et que nous étions le reflet d’une même énergie.

Quand elle m’a dit tout ça, j’en revenais pas, elle verbalisait tout ce que je ressentais depuis ma guérison.

J’avais cette guidance qui me faisait réaliser que les choses prenaient désormais tout leur sens. Toutes ces épreuves que j’avais eues comme obstacles n’étaient peut-être pas autant un hasard que ça… Peut-être qu’il y avait derrière un cheminement initiatique même si je n’avais pas encore toutes les données en main… J’avais comme la sensation de reconstituer de plus en plus chaque morceau du puzzle manquant.

J’étais plus sûre que jamais d’écrire à ma flamme jumelle en prenant le risque d’être rejetée. Je voulais vraiment sauter le pas et voir ce que me préparait la vie. Je savais que j’avais laissé la main au destin un an auparavant…. mais cette fois-ci c’est moi qui voulais en prendre les reines !

Un an après, jour pour jour, et ce n’était en rien programmé, j’ai recontacté par mail ma flamme jumelle pour lui exprimer mon sentiment de tristesse d’être loin d’elle…


Découvrez la dernière partie de notre histoire ==> Les retrouvailles de nos flammes Jumelles !

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