Voyage Pérou : Puno – Iles Uros – Amantani – Taquile

Samedi 6 Juin 2015 : Chivay – Puno

Réveil 5h30. A 6h30, nous avons quitté l’hôtel pour aller assister au spectacle des condors.

J’ai retrouvé ma forme vu que les médicaments ont fait effet.

Nous avons rejoint le groupe et on a commencé à se balader de village en village.

Nous avons été à Yankee dans un village où il y avait des danses folklores dès 7h.

Ensuite, nous avons été à Mata. C’est un endroit connu pour les traces du séisme qui sont visibles sur une colline.

Nous avons eu l’opportunité ensuite de nous arrêter dans divers points de vue pour admirer le canyon de Colca.
C’est un des canyons les plus grands du monde. Il fait 3 600 mètres.

Dès 8h30 du matin, nous avons vu des condors. C’était l’heure où ils volaient dans leur état naturel. C’est un vrai spectacle, ces oiseaux sont gracieux quand ils sont en l’air !

Après avoir vu le canyon sous tous ses angles, nous sommes retournés à Chivay pour manger avec le reste du groupe. A 13h, on a pris le bus de la compagnie 4M direction Puno.

Sur le trajet nous sommes repassés par le col de 4 950 mètres. Bien sûr, j’ai encore eu des problèmes avec l’altitude sur la route.
J’avais mal à la tête et je saignais du nez. Une guide du bus m’a fait humer de l’alcool à 70°, ça m’a fait du bien même si à Puno j’ai dû reprendre du gravol.

Le trajet a duré 6h30. Nous avons fait des arrêts sympas avec de belles vues. On voyait un duel entre un lama et un chien, des lamas près d’un grand lac.

On est arrivé à Puno à 19h30 et à l’hôtel à 20h30.

Nous avons voulu manger dans un restaurant, ce n’était pas bon. Ils m’ont servi des lasagnes à l’eau, ça n’avait pas de goût.
Et le banana split a été servi sans bananes, le comble.

De retour à l’hôtel, les grilles d’entrée allaient fermer, on a failli rester enfermer dehors à 22h30.

En arrivant, on a fait un gros dodo.

Dimanche 7 Juin 2015 : Puno – Iles Uros- Amantani

Réveil 6h45. Petit déjeuner à 7h. J’ai encore saigné du nez. A 7h50, nous avons vu notre guide pour qu’il nous accompagne au port de Puno.

Au port, nous avons pris un bateau avec un groupe, un guide nous accompagnait à tous pendant nos deux jours sur les îles.

Au programme, on a fait 1h de bateau pour accéder aux îles Uros. C’étaient des îles flottantes où on marchait sur des bambous.

On a été sur une des îles pour rencontrer une des familles vivant là-bas et comprendre leur mode de vie.
Le guide parlait espagnol et anglais et expliquait les méthodes de survie sur ce lieu. C’était très typique et très agréable à voir.
On a même gouté à du bambou car le blanc était comestible et avait un gout de banane.

On se sert d’ailleurs de l’intérieur du bambou qu’on pose sur le front pour guérir les maux de tête.

On a visité l’intérieur des habitations.

Les péruviens nous prenaient pour des vaches à lait sur leur île, ils n’arrêtaient pas de nous harceler pour qu’on achète quelque chose.
On est resté sur l’île pendant 1h, on est monté sur un bateau très typique de la famille pour aller cueillir plus loin du bambou et en manger.

En quittant l’île, nous sommes allés ensuite à l’île Amantani après 2h de navigation.
Pendant le trajet, avec Loulou, ma flamme jumelle, on s’est placé à l’arrière du bateau pour prendre l’air, on a bronzé et pris des coups de soleil.

Arrivés sur l’île, il faisait chaud et beau, notre guide nous a répartis chacun dans des familles pour séjourner chez l’habitant.

Loulou, moi et un brésilien avons été accueillis par Ila.
Ce brésilien nous a un peu sauver la vie car il parlait couramment espagnol et anglais, du coup il nous traduisait souvent les dires des habitants.

Ila nous a donc récupéré tous les trois au port de l’île et nous a amené à pied jusqu’à sa maison.
Vu que l’île était présentée en terrasse, c’était un peu le parcours du combattant pour se déplacer. Le paysage ressemblait à la côte d’azur avec la mer à côté.

Sa maison était vraiment typique au cœur de la campagne. Elle était très agréable, nous avions une chambre rien que pour nous deux.
Des membres de la famille se sont présentées à nous et nous saluaient quand ils passaient devant nous.

Dans un premier temps, on a discuté avec Olga, la « mama » de la famille.
Elle était assise dehors et profitait du moment présent, elle ne bougeait pas.
Elle nous disait qu’ici la vie était tranquille et elle nous posait des questions sur nos vies respectives. Elle nous parlait aussi de son mode de vie.

Le midi nous avons mangé de la soupe au quinoa, des pommes de terre et du fromage grillé.
En fin de repas, nous avons eu une infusion de munia (plante excellente pour l’altitude) et de feuilles de coca. C’était super bon !

L’après-midi on poursuivait notre conversation avec Olga en épluchant des patates dehors !

Ila quant à elle devait se charger de nous prendre en main pour les activités pendant le séjour.

Elle nous a déposés à la place du village vers 15h45 pour qu’on retrouve le reste du groupe pour faire une randonnée au sein de l’île.

Nous avons grimpé jusqu’à 3 950 mètres, je me suis dépassée dans la montée, devançant les autres, j’ai même été avec Loulou au point de vue le plus haut de l’île pour admirer en amoureux le coucher de soleil.

J’étais essoufflée là-haut mais fière de moi. Le plus important, c’était de monter doucement mais surement.

Après la randonnée, nous sommes retournés à la place du village pour retrouver Ila.
Vu qu’il faisait nuit et qu’il n’y avait pas d’électricité, on n’était pas à même de retrouver son habitation.
On est donc rentré avec elle avec sa mini lampe de poche. C’était comique vu que le chemin c’était le parcours du combattant avec tous ces cailloux et rochers.

A 19h, on a mangé. Cette nuit-là, on a eu le privilège de voir des milliers d’étoiles dans le ciel, c’était magnifique et pas commun d’en apercevoir autant !
Certainement que chez nous on en voit pas autant vu que c’est pollué.

Après nous nous sommes préparés car Ila nous a prêté des tenus typiques pour aller faire une soirée dans une salle avec plein d’autres familles.

Là encore, le parcours du combattant était amusant, on était à deux doigts de se casser la figure.
Heureusement, le brésilien avait un téléphone pour nous éclairer car la lampe d’Ila ne suffisait vraiment pas :)

La soirée était vraiment typique, le principe était de danser chacun avec son membre de la famille.

A Amantani, les habitants sont très festifs, ils changent très souvent de tenus.

On est ensuite rentré et nous sommes allés dormir. C’était marrant la nuit d’accéder aux toilettes car c’était pas du tout à côté et il fallait marcher dans le noir.

J’ai un peu mieux dormi cette nuit-là.

Lundi 8 Juin 2015 : Amantani – Taquile – Puno – Cuzco

Réveil 6h45. Petit déjeuner 7h. On a mangé des beignets et bu une infusion.

Nous avons tous quitté nos familles respectives pour gagner le bateau pris la veille. Nous avons beaucoup aimé notre famille d’accueil, tous les membres étaient très souriants et nature, c’était vraiment appréciable.

Ce qui était sympathique aussi avec cette île, c’était d’avoir une vue sur la Bolivie au loin.

Nous avons mis 1h pour aller à l’île Taquile. Sur l’île, on avait 20 minutes de côte raide à grimper pour arriver à la place principale.

Sur la place, pendant une demi-heure on a eu quartier libre pour se promener et voir le marché, les magasins de textiles…
Sur la place, on voyait des panneaux avec affichées les grandes villes du monde et leur distance par rapport à l’île Taquile.

Les péruviens étaient souvent habillés en blanc et noir avec un sombrero rouge.
Dans la culture de l’île, dès qu’un péruvien se mettait en couple il devait porter une ceinture particulière.

Nous sommes ensuite partis manger chez l’habitant tous ensemble avec le guide. C’était trop bon : soupe au quinoa, poisson, riz, frites, et infusion.

Un péruvien nous a montré comment avec une plante on pouvait faire du shampoing pour éviter d’avoir les cheveux blanc, c’était génial !

Après retour à Puno après 3h de trajet. Le chemin était long, très long… J’avais encore mal à la tête. Le matin, j’avais encore saigné du nez.

On était très fatigué de toute cette route et ont avait besoin de repos.

Comme par hasard, arrivés à notre hôtel, notre agence nous a annoncé une grève de bus le lendemain pour aller à Cuzco et nous a demandé d’être exceptionnellement prêts à 19h30 pour prendre un bus de nuit allant à cette destination.

On devait donc partir sur le champ et anticiper notre départ pour Cuzco. 8h de bus…

Initialement on était censé arriver à 4h du matin. On était crevé. On avait l’impression que cette journée ne finissait jamais.
On est arrivé à l’avance vers 2h30 du matin du coup notre taxi n’était pas là.
Nous n’étions pas contents, Loulou a donc pris l’initiative d’appeler l’agence et le taxi est arrivé 10 minutes après.

J’étais ravie d’être à Cuzco car je savais que 2 jours après on allait faire du parapente.

On est arrivé dans un hôtel***, le guide nous a expliqué à 3h du matin le programme de notre séjour à Cuzco.
Il nous a indiqué que les billets pour aller à la Vallée sacrée et faire une randonnée à Maras n’étaient pas compris dans les frais, nous étions en colère au milieu de la nuit.

Puis après dodo à 4h du matin.

Vidéos de Puno