5 et 6 Janvier 2014 : Toulouse – New Delhi – Agra
Jour de départ pour New Delhi depuis Toulouse, décollage à 8h05 du matin. Première correspondance à Londres.
Il fallait attendre 5h à Londres. Nous avons joué au piano pour passer le temps et mangé à l’aéroport. Décollage depuis Londres à 14h, le vol jusqu’à Doha a duré 6h.
Arrivés à Doha vers minuit, il y a eu un retard de vol de 4h. Nous étions entourés d’hindous dans l’enceinte de l’aéroport. Nous sommes arrivés à Delhi à 10h du matin. (soit 14h d’avion).
On a senti une atmosphère différente de celle que l’on connaissait habituellement chez nous.
Nous avons pris un taxi. Il y avait une couche de nuage importante sur la ville, un gros brouillard de pollution.
Arrivés à la zone où on devait séjourner la nuit, l’hôtel d’après les dires du conducteur n’existait pas.
Le taxi nous a donc amené à une agence du gouvernement pour régler le problème. Celle-ci « était censée se dépatouiller » pour nous, car soit disant les touristes n’avaient pas bonne réputation à Delhi donc fallait pour notre intérêt quitter la ville sur le champ !
Résultat : nous avons réservé 2 nuits hôtels à Agra avec chauffeur pendant 3 jours pour visiter les lieux et puis nous avons acheté des billets de train à l’avance via « tourist pass » pour nous déplacer dans le reste de l’Inde.
Ca était une vrai ARNAQUE pour nous pousser à la consommation et nous manipuler par la peur vu qu’on ne connaissait pas, on s’est fait avoir !
Le chauffeur qui nous prenait en charge pendant les trois jours nous posait beaucoup de questions sur nos salaires, petits amis… les hindous sont très curieux.
D’ailleurs ils fixent beaucoup les femmes blanches, il faut rester vigilant.
C’est mieux d’être accompagnée d’une présence masculine lorsqu’on est une femme et faire croire que l’on porte une alliance pour éviter d’être sollicitée.
Départ pour Delhi à 14h avec ce chauffeur, arrivée à 19h ==> 300km de trajet.
La NUIT, la circulation est particulière en Inde dans les villes urbaines : feux de route entre les automobilistes, non-respect des feux rouges, klaxons à tout va, queues de poissons…
1ère nuit hôtel à Agra : à disposition toilettes, lit pour deux, douche froide et pas de chauffage il faisait très froid.
Il y avait la sensation d’être dans un autre monde : beaucoup de pauvreté sur les routes, vaches, singes, tracteurs, chèvres, camions cassés, touc touc. On sent le choc de culture, elle est très différente de la nôtre et l’adaptation va devoir se faire à mesure de l’immersion dans le pays
Remarque : le premier repas était très pimenté : tandoori patatoes and pan.
C’est important de prendre dans ces pays des probiotiques pour la flore intestinale !
7 Janvier 2014 : Agra
Vu que le début de notre immersion était planifiée par les circonstances de la veille, un rendez-vous était fixé à 11h avec notre chauffeur + chercher le guide.
Première visite du Taj Mahal : vue imprenable sur le bâtiment en marbre, nous avions la chance d’avoir une journée ensoleillée, beaucoup de touristes.
Le mieux c’est d’y aller le matin très tôt pour avoir la vue dégagée sur le bâtiment !
Présence importante de rabatteurs : dans ce cas ne pas hésiter à dire non et les ignorer car ils ne cessent de nous suivre et se répète pour nous avoir à l’usure.
Il y’avait au Taj Mahal des chameaux et singes…
L’après-midi, visite du fort d’Agra avec un autre guide avec la vue sur le Taj Mahal !
Attention ! Lorsque l’on planifie quelque chose en Inde avec un chauffeur ou un guide, dès lors qu’ils nous amènent dans des endroits propices à la dépense, à chaque achat et visite, dans les magasins ils reçoivent une commission par tête, il faut donc se méfier, on en a fait l’objet ce jour-là : visite d’une joaillerie, visite de la fabrication du Taj Mahal, aller dans un magasin de vêtements.
Le soir, on a été dans un bar à bière dans une zone souterraine (musique française + bob sinclar).
Particularité en Inde : Le chauffeur ne veut pas qu’on mette notre ceinture quand on est passager à l’avant.
On trouvait qu’il fallait une sacrée confiance en soi pour faire constamment des queues de poissons et se faufiler entre les véhicules.
Les hindous ont besoin d’être rassurés, ils emploient souvent les expressions « promise ? », « no push no press ». souvent ils aiment dire aussi « no pb it’s ok » et reviennent essayer de te vendre quelque chose pour nous avoir à l’usure.
Le chauffeur nous a proposé de nous amener à Varanasi le lendemain et on a accepté comme des couillons laissant notre cœur parler.
Remarque : gros écart entre les prix hindous et les prix touristiques pour la visite de monuments, vêtements etc…
