Ski nautique : écouter son corps pour trouver le point d’équilibre

Ski nautique : de la théorie à la pratique

D’abord, avant de commencer, j’observe toujours comment font les autres, pour essayer de me projeter et me visualiser en train de faire les bons mouvements. L’observation est un des meilleurs moyens de comprendre, après la pratique !

Ensuite, j’ai écouté les conseils des personnes qui en ont déjà fait : bras tendus, jambes fléchies et parallèles, la tête en avant, le corps en arrière…

Et bien sûr, c’est comme apprendre à marcher : avant de savoir faire les premiers pas, tu te prends un nombre de gamelles important !

En plus, j’avais pas les bons ski : il manquait de stabilité. Bref, c’était le pompon sur la Garonne !

Pas grave, j’ai quand même continué, j’ai pas lâché l’affaire : je voulais rien lâcher, je voulais y arriver.
On m’a proposé d’arrêter et de me reposer plusieurs fois, mais j’ai dis non : je préférais continuer à essayer. Il paraît que ceux qui débutent mettent beaucoup de temps avant d’y arriver, et c’était déjà bien que j’arrive à me sortir le cul de l’eau.

Pour moi, cela ne faisait que renforcer mon envie de réussir : ce n’est pas parce que les autres échouent dès le début et abandonnent que je vais faire pareil. Ce n’est pas dans mes habitudes. Je ne sais pas faire les choses à moitié.

Oui, j’avais tout de même progressé : j’arrivais à tenir jambes fléchis, mais cela ne me suffisait pas. Je voulais vraiment y arriver : tenir debout pendant un moment et s’éclater, normal quoi ! Et bien entendu dès la première fois.

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On arrêtait pas de me rabâcher les mêmes choses : bras tendus etc.

A un moment donné, j’en ai eu marre : j’ai dis stop. J’ai arrêté d’écouter les autres. Je me suis mis dans ma bulle : j’ai vidé ma tête, je me suis concentré, je me suis détendu, et j’ai focalisé toute mon attention sur 2 choses : mon ressenti et ma vision.

Quand écouter son corps permet de trouver le point d’équilibre

Du point de vue de ma vision, j’ai focalisé toute mon attention sur la corde : en fonction de la tension de la corde, et du ressenti de mon corps avec l’eau, j’ajustai mon équilibre. Et donc mon centre de gravité.

J’ai en fait découvert que ce n’est pas la tension des bras sur la corde qui permet de tenir mais la position des jambes sur l’eau en fonction de la tension de la corde.

Le problème majeur que je rencontrais au début était pour me lever, et passer donc de la position assis à la position debout. La raison en est simple : en se levant, on déplace son centre de gravité, et donc son point d’équilibre.

Toute la subtilité, et donc la difficulté, réside dans le fait de trouver le juste équilibre entre les forces physiques en présence : la force de traction (provoquée par le bateau qui propulse), le poids de son corps, le centre de gravité, la résistance de l’eau, et la vitesse.

J’ai réussi à me lever, j’ai pris de grandes et profondes respirations, je réajustais mes skis progressivement et c’est bon : c’était parti.

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J’ai ensuite recommencé pour vérifier si j’avais bien compris : j’y suis arrivé de nouveau. J’étais bien content ! On a l’impression de marcher et courir sur l’eau : j’ai adoré cette sensation :)

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