Un poème d’amour, auquel je donne libre cours
Amour conditionnel, tu es souvent bien cruel
Tu as le don de nous faire miroiter monts et merveilles,
pour récolter la plupart du temps un pauvre miel.
Tu sais que ton existence dépend de croyances mutuelles,
d’attentes éphémères, toujours à refaire sur Terre.
Sous ton apparence amoureuse, la souffrance est impétueuse.
Comme un aigle, tu voles de tes propres ailes.
Tes griffes acérées peuvent être mortelles, à quiconque est la proie de tes désirs irrationnels.
Enchaînée, ta liberté vaine d’aimer ne peut que se rêver, mais jamais se réaliser.
Amour inconditionnel, tu es sans pareil
Ta beauté déifiée défi le ciel comme un souffle éternel.
Tu es partout et te révèle à celui ou celle qui ressent ta présence solennelle.
Toi seul connaît le secret d’aimer, qui est caché sous un apparent tollé.
Indescriptible, tu sais être accessible pour la personne qui le décide.
Tu n’as pas besoin de paraître, car l’être est vecteur de ton bien-être.
Comme un condor, ta majestuosité rayonne dans les cieux étoilés.
Sous ton apparent reflet extérieur, tu sais préserver l’éclat naturel de ton intérieur.
L’être aimé qui te connait, ressent la profonde sérénité qui se trouve dans ton havre de paix.
Amour, tu es parfait dans ton imparfait
Tu sais pardonner et accepter,
pour pouvoir te libérer.
Telle une fleur de vie, ta puissance irradie chaque pétale les milles et une nuit.
Ton cœur est l’essence même de ta demeure, où bonheur et malheur ne sont qu’un leurre.
Profane et sacré se réunissent pour célébrer l’unité retrouvée.
