Il s’agit d’un état de conscience qui se concentre principalement sur le ressenti des émotions. La pleine conscience peut se résumer à l’art d’observer sans jugement.
Être conscient, c’est écouter son corps. Être à l’écoute de son corps a beau être simple, ce n’est pas toujours évident.
Dans le monde actuel, nous avons une forte tendance à être sur-occupés. De sorte qu’il est très facile de ne pas faire attention à ce que l’on ressent. Ajoutons à cette situation la stratégie d’évitement et/ou de déni que les adultes nous enseignent quand nous sommes enfants. Il est alors très facile de se « couper » de son ressenti.
Comme le dit Lise Bourbeau dans son livre Ton corps dit : « Aime-toi ! », il est important d’aimer et de chérir son corps.
Nous avons tendance à ne pas vouloir l’écouter. Pire, nous pouvons être en réaction contre lui. Nous sommes ainsi tentés de le considérer comme un outil, un serviteur. Et non un partenaire. C’est pourtant ce qu’il est : un partenaire.
C’est grâce à notre corps si nous sommes en vie aujourd’hui, ici et maintenant. C’est grâce à notre corps si nous pouvons respirer, boire, manger, écouter, sentir, toucher, voir… notre corps nous éveille au sens de la vie.
L’éducation nous apprend à culpabiliser, à se flageller, à ne pas (toujours) s’aimer. Pourquoi ?
Nous sommes parfois (souvent) trop exigeant envers nous-mêmes et les autres. Voilà pourquoi nous avons besoin de s’autoriser à être soi-même. Se donner la permission d’être ce que nous sommes. Nous avons le droit d’être ce que nous sommes.
Je ne suis pas parfait, je suis comme vous. Nous sommes différents et semblables à la fois. Nous avons besoin les uns des autres. Nous avons besoin d’échanger ensemble. Nos interactions mutuelles façonnent nos expériences respectives.
Je suis parfait dans mon imperfection, et vous aussi. Je suis meilleur que vous dans certaines domaines. Vous êtes meilleur que moi dans d’autres. Nous sommes complémentaires. Ensemble, nous sommes 1.
Souvent, quand les choses ne tournent pas toujours comme le voulons, nous avons du mal à accepter la situation : nous avons du mal à accepter le moment présent.
Pourtant, les choses sont ce qu’elles sont. Ce qui est est. Il ne peut en être autrement. Dans ces moments-là, il est intéressant de prendre du recul pour pouvoir se détacher de la scène. Nous pouvons alors reconnaître notre propre rôle. Car nous avons notre propre responsabilité, à chaque fois, dans tout ce qui se déroule de près ou de loin dans notre vie.
Quand nous voyons les choses telles qu’elles sont (et non telles qu’elles devraient être), nous pouvons réussir à identifier les schémas énergétiques et scénarios qui se répètent. Nous pouvons aussi identifier et nettoyer le programme généalogique qui nous incombe.
Notre corps est un formidable partenaire : c’est certainement le meilleur partenaire que nous ayons. Il est doté d’un système très avancé pour nous aider. Grâce aux émotions que nous ressentons, notre corps nous aide en nous envoyant les signaux adaptés. Apprendre à l’écouter, c’est apprendre à s’épanouir.
Quand nous nous sentons bien, heureux, bucolique : notre corps nous dit « c’est bon, t’es sur la bonne voie, ce que tu vis en ce moment, c’est bon pour toi ».
Quand nous nous sentons mal, triste, en colère : notre corps nous dit « euh, il serait peut-être temps de prendre du recul. Écoute ce que j’ai à te dire s’il te plaît. »
La pleine conscience aide à écouter son corps, à prendre conscience de son corps.
